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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
C’est aujourd’hui que l’Algérie tranchera sur le choix du vaccin anti-Covid-19 à se procurer. C’est ce qu’a annoncé, hier, le ministre de la Santé. Toujours est-il, ce vaccin ne sera pas disponible de si tôt.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Intervenant, hier, sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 2, le professeur Abderrahmane Benbouzid a été très clair. Impossible qu’un nouveau vaccin soit prêt en six ou huit mois. « Il faut entre cinq et dix ans pour la mise au point d’un vaccin de qualité », dit-il. Seulement, poursuit-il, «la crise sanitaire de Covid-19 est une situation d’urgence qui nécessite de trouver rapidement un vaccin contre cette maladie ».
Dans sa quête du vaccin contre le nouveau coronavirus, il précise que l’Algérie a entamé des démarches depuis le 6 août dernier. « Nous prenons note de l’évolution des recherches de tous les vaccins des différents pays. Sur plus de deux cents laboratoires qui s’attellent à la mise au point d’un vaccin anti-Covid-19, six d’entre eux ont atteint la phase trois des essais cliniques et chacun a ses spécificités.»
Mais pour quel laboratoire optera notre pays ? Et quelles seront les quantités à commander ? Des questions qui sont, selon le ministre de la Santé, toujours en étude. « À ce jour, nous n’avons encore pris aucune décision. Nous allons nous réunir pour faire des simulations, décider des quantités à commander, et prendre nos dispositions pour acquérir les quantités nécessaires. Il est, d’ailleurs, fort possible que nous soyons amenés à diversifier nos fournisseurs », dit-il.
Idem pour la gratuité du vaccin. Il affirme que cette question n’a pas encore été tranchée mais souhaite qu’il soit gratuit pour la population. Seule certitude, l’Algérie acquerra le vaccin « préqualifié, accrédité et validé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS)».
Et de souligner que le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie de coronavirus «se réunira demain jeudi (ndlr, aujourd’hui) pour le choix du vaccin à acquérir ». Le Pr Benbouzid rappelle, à cet effet, que l’Algérie est adhérente à Covax, un dispositif d'accès mondial pour un vaccin contre la Covid-19 qui compte plus de 180 pays. Sa mission est d’aider les pays qui ont des faibles capacités financières à se procurer le vaccin. « L’Algérie qui est un pays intermédiaire, va, elle aussi, bénéficier de ce programme. Covax va donc nous assister sur le plan de l’accès au vaccin, du prix, et de la qualité », note-t-il.
Il assure, en outre, que tous les Algériens auront accès à ce vaccin mais la priorité sera d’abord accordée à certains corps d’activités et certaines franges de la population. « C’est universel, ce n’est pas un choix propre à l’Algérie. La première vague de 3% des quantités de vaccin sera destinée aux personnes qui sont en contact avec cette maladie, notamment le personnel de la santé et la Protection civile. Le corps militaire est également prioritaire, viennent ensuite les personnes âgées de plus de 75 ans et les malades chroniques », explique-t-il.
S’agissant des prix des tests PCR appliqués par les laboratoires d’analyses privés, le ministre de la Santé les a qualifiés de « fantaisistes ». « C’est trop cher », confie-t-il, avant d’ajouter : « Certes, au départ, nous avons importé les tests PCR à des prix élevés mais avec l’entrée en production de plusieurs laboratoires pharmaceutiques à travers le monde, leur prix a diminué ». Paradoxalement, « les prix de ces tests en Algérie n’ont pas baissé », déplore-t-il.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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