Lire le document (PDF UNICEF)
Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
L’Algérie, confrontée à une recrudescence inquiétante des contaminations au coronavirus, va se procurer le vaccin anti-Covid-19 « indépendamment de son prix », a fait savoir, avant-hier, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid.
Ce dernier s’exprimait en marge d’une rencontre à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de lutte contre la résistance aux antimicrobiens.
L’Algérie, l’un des pays d’Afrique les plus touchés par la pandémie, « n’importera aucun vaccin dont l’innocuité et l’efficacité ne sont pas assurées dans le pays producteur, conformément aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune », a ajouté le ministre de la Santé, cité par l’APS.
A ce titre, il a révélé avoir reçu les ambassadeurs et les responsables de laboratoires des pays producteurs du vaccin contre la Covid-19 afin d’étudier les modalités d’importation de ce vaccin, qui sera soumis aux recommandations du comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de coronavirus « indépendamment de son prix », car, a-t-il dit, « protéger la santé des citoyens n’a pas de prix ».
La société de biotechnologie américaine Moderna a annoncé, lundi dernier dans un communiqué, que son vaccin contre la Covid-19 était efficace à 94,5% pour réduire le risque de contracter la maladie, dépassant de peu l’efficacité de 90% annoncée la semaine dernière par l’alliance Pfizer/BioNTech. Ces annonces suscitent de nombreux espoirs dans le monde.
Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, Fawzi Derrar, directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), a souligné que l’Algérie avait engagé des négociations avec les laboratoires américains Pfizer et Moderna, dont les recherches sont, selon lui, «en stade avancé et avec des résultats préliminaires encourageants».
Il a expliqué que « d’autres étapes devront suivre », aussi bien au niveau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) que de la FDA, une agence américaine de certification, avant d’avoir « une idée précise sur l’efficacité et l’immunité induite par la vaccination générale ».
« L’important pour nous, c’est d’avoir les premiers vaccins » pour l’ensemble de la population, en priorisant les personnes à risque, à savoir les blouses blanches, les personnes âgées ainsi que les malades chroniques, a-t-il estimé, rappelant « l’engagement » du gouvernement à acquérir ce produit «au moindre coût » grâce au système Covax englobant plus de 170 pays.
A propos du délai de disponibilité, le directeur général de l’IPA a indiqué, se référant aux prévisions de l’OMS, que les premières doses du vaccin en question « pourraient être disponibles au milieu de l’année prochaine ».
Depuis début novembre, l’Algérie est confrontée à une forte reprise de la circulation du virus, alors que les hôpitaux ne sont plus en mesure de prendre en charge tous les patients.
Le pays bat presque chaque jour le record de contaminations quotidiennes (1038 le 18 novembre). Près de 71 000 cas d’infection ont été recensés dans le pays depuis l’enregistrement du premier cas le 25 février, dont plus de 2200 décès, selon le dernier bilan du ministère de la Santé.
Le gouvernement a adopté, dimanche 15 novembre, de nouvelles restrictions pour contenir la propagation rapide de la Covid-19. Les autorités ont annoncé la fermeture des salles de sport, des espaces de loisirs et des plages. Le couvre-feu, qui était imposé de 20h à 5h sur une partie du territoire, a été étendu à 32 wilayas sur 48.
Certains commerces cessent toute activité à partir de 15h, notamment les vendeurs d’électroménager et les salons de coiffure, précise un communiqué. Cafés et restaurants sont désormais tenus de limiter leurs activités à la vente à emporter et sont aussi soumis à l’obligation de fermer à 15h.
Le gouvernement importera des « centaines de milliers de tests PCR »
Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, a annoncé, avant-hier, que le gouvernement importera prochainement « des centaines de milliers de tests PCR », alors que le pays est confronté à une pénurie de réactifs nécessaires pour diagnostiquer les cas de Covid-19.
« Les kits PCR et les réactifs sont disponibles au niveau de l’Institut Pasteur d’Algérie, mais depuis quelques semaines, les laboratoires privés sont partie prenante dans l’opération de dépistage de la Covid-19 », a argué M. Benbahmed dans une déclaration à TSA, ajoutant que «les stocks disponibles ont été rapidement épuisés à cause de la forte demande».
Des centaines de demandes d’importation des kits PCR ont été déposées au niveau du ministère de l’Industrie pharmaceutique, a-t-il précisé, assurant qu’elles seront « toutes réglées et traitées ».
Outre les kits PCR, l’Algérie importera des tests antigènes, « un nouvel instrument de dépistage », a noté le ministre de l’Industrie pharmaceutique.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Site éditeur :