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Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Les questions autour du virus fantôme Sars-Cov 2 ne manquent pas. Mais il yen a une qui revient souvent : Peut-on contracter le virus une seconde fois, après une première infection ? La réponse à cette question est plutôt délicate parce qu’il s’agit justement d’un “nouveau” virus.
En effet, Pr. Moulay Mustapha Ennaji, virologue et directeur du laboratoire de virologie à l’Université Hassan II de Casablanca, explique dans une analyse à Hespress Fr que ce qui est connu “c’est qu’un virus est composé d’un certain nombre d’antigènes.
Ces antigènes sont des protéines, et ces protéines vont induire la synthèse des anticorps, ce qu’on appelle l’immunité”.
Toute cette sommation d’antigènes dans un virus, poursuit le virologue, “nous mène à considérer le virus comme un antigène. Une fois touché par un antigène (virus), ce dernier va synthétiser les anticorps qui vont rester chez l’individu. Si le virus est contracté à nouveau par la personne, les anticorps vont le défendre contre ce virus”.
Pr Ennaji précise toutefois que “c’est ce qui se passe en temps normal. Or, le SARS-Cov 2 est un nouveau virus. On ne sait pas comment il réagit”.
“Normalement, dans notre corps nous avons des cellules qu’on appelle des cellules mémoires. Elles photographient le virus et s’en souviennent. Elles génèrent donc des anticorps. Le jour J, ou quand l’individu est en contact avec le virus sauvage, cette cellule mémoire va envoyer un message aux défenseurs de l’organisme, qui sont les anticorps, pour défendre le corps de ce virus-là”, explique-t-il.
Et d’ajouter dans ce sens, « en temps normal, et une fois qu’on a contracté le virus, on est protégé. Mais il y a deux types de protection. Une protection à long terme, et une autre à court terme. Sauf, qu’il s’agit là il d’un nouveau coronavirus, on ne sait pas comment il réagit. Est-ce que la protection est de quelques mois ? Est-ce qu’elle est à vie ou permanente ? On l’ignore”.
D’autre part, le virologue rappelle quelques publications chinoises, au sujet d’individus à Hong Kong qui ont déjà contracté le coronavirus deux fois. Il insiste toutefois qu’il s’agit bien de “quelques cas rares”.
“Jusqu’à présent on n’a pas pu avoir d’explications claires sur ce phénomène. On le saura quand le vaccin sera disponible. Et on va savoir effectivement si la protection contre le SARS-Cov2 est permanente ou pas” précise-t-il.
Autre point soulevé par Pr Ennaji, la possibilité “qu’une personne ayant déjà eu le Covid, contracte une autre souche du virus qui a une composition différente”, donnant ainsi l’exemple de la grippe saisonnière. “Chaque année on se fait vacciner contre la grippe saisonnière. Mais une année après on la contracte. Parce que justement le virus change”, explique-t-il.
Mais s’agissant du SARS-Cov2, le virologue insiste sur le fait “qu’on ne peut pas se précipiter et dire qu’il mute parce qu’on est toujours en phase de découverte. Chaque fois il y a de nouveaux éléments”
“Il ne faut pas avancer sur un terrain glissant en ce qui concerne cette question. Il faut rester vigilant. On a rapporté quelques cas de personnes ayant contracté le coronavirus deux fois, et qu’on n’arrive toujours pas à expliquer. Il faut donc attendre. Il y a encore des données que la communauté scientifique mondiale attend. Il est de fait prématuré de dire que l’immunité contre le virus SARS-Cov2 est permanente (ou pas)”, conclut-il.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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