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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Des complications graves et précoces chez les patients Covid-19 de forme modérée à sévère. Un phénomène inquiétant pour les spécialistes, qui pensent à une mutation du virus. Relativement épargnés depuis le début de la pandémie, les jeunes sont de plus en plus touchés, dont des formes graves qui les mènent jusqu’à des opérations de réanimation intensives et parfois au décès.
La courbe haussière de l’épidémie de Covid-19 avec une tendance de cas d’infections graves, dont l’évolution est imprévisible, inquiète les spécialistes.
L’hospitalisation en réanimation au cours de ce mois de novembre a connu une nette augmentation comparativement aux derniers mois. Selon l’étude de l’INSP, la région Centre a enregistré 196 hospitalisations en réanimation au 7 novembre, ce qui représente 5,8% de l’ensemble des hospitalisations.
Au niveau national, ce pourcentage est de 6,5%. Les hospitalisations en unite´s de soins intensifs ont progressé de 17,6%, le nombre quotidien moyen de patients en réanimation est passe´ de 147,3 à la dernière semaine d’octobre a` 173,1 la première de novembre.
Ainsi, une progression des hospitalisations aussi bien a` l’échelle nationale qu’au niveau de la région Centre a été enregistrée, avec des hausses quotidiennes, selon le bulletin de l’INSP.
« 5831 patients sont hospitalisés, dont plus de la moitié (soit 57,7%) sont au niveau de la région Centre », précise l’équipe de rédaction de l’INSP. L’âge des patients hospitalisés en réanimation diffère, selon les spécialistes, de celui des personnes qui l’ont été au début de l’épidémie. La majorité ont moins de 70 ans, affirme-t-on.
Ainsi, la pression sur les services hospitaliers ne cesse de croître, avec des cas de Covid en détresse respiratoire aiguë. « Actuellement, nous observons effectivement des formes sévères de Covid-19 différentes de celles que nous avons hospitalisées au début de l’épidémie, dont des malades chroniques et des personnes âgées qui finissent en réanimation. Des patients décèdent dans le service avant même l’admission en réanimation », signale le Dr Mohamed Yousfi, chef de service des maladies infectieuses à l’EPH de Boufarik. Il explique que « de nombreux patients arrivent avec des atteintes pulmonaires importantes, d’où la détresse respiratoire aiguë.
Ce qui nécessite des quantités importantes d’oxygène vu l’étendue de l’infection dans les poumons. Lorsque cela ne suffit pas, ils passent en réanimation et à l’intubation. Nous procédons à des évacuations tous les jours. Comme nous enregistrons des décès avant même l’évacuation », a-t-il ajouté. Et de signaler que le nombre de décès n’est pas aussi important que la première phase de l’épidémie, mais les patients qui décèdent sont plus jeunes et parfois sans maladies chroniques.
« Aujourd’hui, nous avons acquis une expérience dans la prise en charge des patients atteints de la Covid-19, surtout avec l’introduction de nouvelles molécules au protocole thérapeutique, selon les directives nationales. Ce qui permet d’éviter de plus en plus de complications. Les patients sont âgés entre 25 et 60 ans », a-t-il souligné.
Le Pr Chrouat Sbaïhi, chef de service de médecine légale à l’hôpital de Rouiba, met en avant la virulence du virus et son action sur l’organisme. « Il détruit tous les organes nobles », a-t-elle souligné.
Elle estime qu’il est aujourd’hui important d’assurer une prise en charge sérieuse des formes mineures de Covid-19, car son évolution est imprévisible. « Nous avons des cas qui désaturent rapidement, vu les atteintes pulmonaires, même s’ils arrivent avec un pourcentage de l’étendue ne dépassant pas les 25%. L’évolution est tellement rapide que la mort l’est aussi pour certains », s’alarme-t-elle.
« Beaucoup de personnes peuvent présenter, en premier lieu, des troubles digestifs et ces troubles peuvent être pris pour autre chose. Suite à cela, l’état des patients se dégrade et des invaginations intestinales ont été constatées et parfois la paroi de l’intestin grêle s’amincit jusqu’à la déchirure. Bien avant cette déchirure, les bactéries migrent du tube digestif pour envahir tout le corps. Une prolifération de ces bactéries provoque des petits foyers qui s’attaquent à tout le corps.
Ce qui induit une mort rapide », a-t-elle décrit. Elle signale également que « nous avons constaté une rapidité de la diffusion du virus qui nous pousse à penser que probablement il a muté. Nous avons de nombreux cas familiaux. Il est important de prendre en charge tous ces cas avec un suivi et un contrôle, même en cas de formes mineures ».
Elle appelle à l’ouverture des unités de consultations Covid en dehors des hôpitaux et assurer un suivi rigoureux avec des examens complémentaires, tels que « le dosage des D-Dimères qui doit être systématique chez des patients prédisposés aux complications d’embolies.
C’est l’unique moyen d’éviter à tous ces cas d’arriver à l’hospitalisation, à la réanimation, voire à l’intubation suite à un processus inflammatoire intense, voire les complications chromogènes. Nous avons constaté chez des patients autopsiés suite à une mort subite, un phénomène de coagulation impressionnant. D’où l’intérêt du suivi et du contrôle des patients Covid-19 même en ambulatoire.
D’autant que nous ne disposons pas de suffisamment de plateaux techniques pour la prise en charge de ces cas, qui présentent des complications graves ». Et d’insister sur le respect des gestes barrières, notamment le port du masque, et éviter les regroupements, tout en estimant que «le confinement n’est pas la seule solution».
Les complications cardiovasculaires ont été également constatées chez les patients jeunes atteints de la Covid-19, hospitalisés ces derniers jours. Le Pr Djamel Nibouche, chef de service de cardiologie au CHU Nefissa Hamoud (ex-Parnet), soutient que les complications cardiovasculaires surviennent chez des patients lors de l’infection et deux à trois mois après avoir été contaminés.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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