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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Depuis plusieurs jours, les cas de contamination à la Covid-19 sont en hausse et l’inquiétude est forte. L’Algérie a franchi la barre des 60?000 cas depuis le début de la pandémie, laissant le personnel médical dépassé.
Le professeur Riad Mahyaoui, membre du comité scientifique de suivi de l’épidémie, n’a pas hésité à exprimer ses inquiétudes quant à la situation épidémiologique que connaît le pays depuis quelques jours. Intervenant sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale, le Pr Mahyaoui estime que la recrudescence de l’épidémie est « lente, mais plus grave que la première vague du virus ».
Pour revenir à l’état des lieux dans les hôpitaux du pays, qui sont déjà saturés et n’arrivent pas à répondre à la forte demande, l’intervenant souligne que seulement 20% des malades du virus sont admis dans les hôpitaux, tandis que 80% des malades testés positifs rentrent chez eux vu la saturation des établissements sanitaires. Le professeur ajoute que « 64 cas graves sont en réanimation. Cela pourrait engendrer d’énormes problèmes si l’on n’arrive pas à contrecarrer la situation ».
Aussi, il appelle à une mobilisation générale et à une prise de conscience aussi bien individuelle que collective. A l’instar des spécialistes de la santé ainsi que nombre de responsables de l’Etat, le Pr Mahyaoui pointe du doigt le relâchement des mesures préventives contre la propagation de la Covid-19. D’ailleurs, il pointe du doigt les cérémonies de mariage, les regroupements familiaux et les rassemblements en milieu professionnel, qu’il a appelé à éviter à tout prix. « Cela peut être considéré comme une participation à un crime », ajoute le membre du comité scientifique.
Pour faire face à cette situation, le Pr Mahyaoui appelle à une prise de conscience collective, insistant sur l’application de sanctions fermes contre les réfractaires à l’application des mesures de prévention, notamment le port du masque et le respect du confinement. Pour sa part, le Pr Mohamed Belhocine, président de la cellule opérationnelle chargée de l’investigation et du suivi des enquêtes épidémiologiques au ministère de la Santé, estime que la situation est très inquiétante, mettant en garde contre le relâchement des mesures de prévention. Il affirme que trois facteurs principaux sont à l’origine de l’augmentation des cas de coronavirus ces derniers jours. Il s’agit, selon lui, des basses températures enregistrées, qui contribuent à la propagation du virus, de la reprise de plusieurs activités, ce qui signifie plus de friction et donc la transmission de l’épidémie, et enfin du laxisme observé concernant les mesures barrière.
Qualifiant la situation épidémiologique de « préoccupante », le Pr Belhocine fait savoir que les équipes qui enquêtent sur l’épidémie à travers les wilayas rencontrent des difficultés dans leur travail, dont la plus importante est « le refus des familles de se soumettre à ces enquêtes épidémiologiques, ce qui conduit à l’émergence de cas parmi leurs membres ».
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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