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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Ils sont nombreux à Constantine à se prendre en charge seuls contre le coronavirus, et à échapper par conséquent aux statistiques officielles, rendant ainsi difficile, voire impossible l’établissement d’une carte fiable du nombre de personnes atteintes par l’épidémie dans la wilaya.
Nasser D. est enseignant universitaire à Constantine. Depuis la dernière semaine d’octobre, il est cloué au lit, souffrant des symptômes de la Covid-19.
Mais comme beaucoup, Nasser nous apprend qu’il n’a pas consulté de structures sanitaires du secteur public ni un cabinet privé, qu’il a établi lui-même le diagnostic et décidé de son automédication en suivant le protocole anti-coronavirus vendu librement en pharmacie.
Ils sont nombreux à Constantine à se prendre en charge seuls contre le coronavirus, et à échapper par conséquent aux statistiques officielles, rendant ainsi difficile, voire impossible l’établissement d’une carte fiable du nombre de personnes atteintes par l’épidémie dans la wilaya. M. A., journaliste dans la presse publique, et son épouse, cadre de la Fonction publique, ont aussi été contaminés et ont dû se confiner et suivre le protocole des soins sans se présenter à l’hôpital.
Idem pour Brahim M., dont plusieurs membres de la famille ont contracté le méchant virus. Tous ces cas ne sont pas comptabilisés par les services de la direction de la santé et de la population (DSP), dont le directeur a livré le bilan, lors d’une réunion tenue jeudi dernier au siège de la wilaya, en présence des élus et des directeurs de tout l’exécutif local, et portant sur la situation épidémiologique de Constantine.
Qualifiant la situation de « très inquiétante », le DSP Mohamed Adil Daas a déclaré que Constantine connaît une hausse des contaminations de 8% depuis octobre dernier, en précisant que 84 cas positifs ont été enregistrés durant les 4 premiers jours de novembre. Un bilan manifestement bien en deçà de la réalité.
Et la tendance haussière est nationale, telle qu’établie par les pouvoirs publics qui ont décidé depuis deux jours des mesures de reconfinement pour 29 wilayas.
La recrudescence est grave, s’alarmait le Pr Farid Mahyaoui, invité de la rédaction de la Radio Chaîne 3 hier, tout en reconnaissant l’existence de « cas non déclarés de malades qui s’autoconfinent et se traitent seuls et vont acheter chez le pharmacien leur traitement, donc ils échappent au comptage général. En fait, moi je vois un peu plus gros ce chiffre-là par rapport à celui qui est donné ».
Ce constat est partagé par le Pr Djamel Zoughailech, épidémiologiste au CHU de Constantine. Interrogé par El Watan, ce dernier souligne que ceci n’est pas sans conséquence.
« Cette situation et le déni affiché par ignorance ou manque de confiance par une partie de notre population quant à la propagation inquiétante et grave du virus aggravent la situation épidémiologique vu la difficulté d’identifier les foyers de contamination et d’alerte », a-t-il souligné.
Plusieurs raisons sont à l’origine du refus des malades de se présenter aux structures sanitaires. La première est la peur d’aggraver leur état de santé en s’exposant aux hautes charges virales renfermées par les hôpitaux et les cabinets médicaux.
« Je ne prendrai pas le risque d’aller à l’hôpital, c’est un nid de contaminations. Je préfère rester dans le doute d’être porteur ou non du coronavirus et me soigner tout seul que d’aller m’en assurer dans ce lieu à hauts risques », affirme Nasser D. Une déclaration on ne peut plus édifiante sur l’opinion que se font les citoyens sur l’hôpital.
Mais la rareté des tests et l’inaccessibilité au scanner gratuit ainsi que le prix excessif de ces services chez le privé forment tout aussi des obstacles qui empêchent le comptage des contaminations.
« Nous étions cinq membres de la famille à être allés à une clinique privée pour faire un test PCR à 14 000 DA. Bien sûr, c’était nécessaire et surtout urgent, mais je ne vous cache pas que ça a saigné notre budget.
Sans l’aide de mes parents, nous n’aurions pas pu le faire », reconnaît Sid Ali, un père de famille quadragénaire. Sachant que le SMIC est à 20 000 Da, combien sont-ils les Algériens capables de payer une telle somme ?
Cet aspect de la problématique est très peu analysé et considéré dans la réflexion et la critique de la stratégie suivie par les pouvoirs publics dans la lutte contre l’épidémie.
Pour le reste, il semble que des efforts publics sont indispensables dans le sens d’une sensibilisation et d’une mise en confiance des populations pour les inciter à se déclarer en cas de contamination. L’effort national a besoin de s’appuyer sur une information fiable et complète pour agir efficacement.
« Les données épidémiologiques doivent nous permettre d’appréhender ces situations complexes et d’organiser et surtout de situer les niveaux d’intervention pour limiter l’extension de l’épidémie. Cette dissémination est facilitée par les mouvements de personnes contaminées, souvent asymptomatiques, l’existence de clusters de plus en plus nombreux, dont certains sont incontrôlables, le manque de vigilance dans les gestes barrières, la distanciation sociale et le port du masque, d’une part, et l’insuffisante activité de dépistage, d’autre part, et ce, sans discuter de l’évolution d’un virus dont on ignore encore aujourd’hui toutes les conséquences », explique encore le Pr Zoughailech.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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