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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Les volets traités dans les recommandations de ces experts s’articulent autour des modalités de l’oxygénothérapie en fonction des moyens disponibles, les modalités de prescription de l’acide acétylsalicylique, le traitement anticoagulant, la corticothérapie, les traitements antiviraux, l’antibiothérapie et Covid-19, la place du plasma de convalescents ou encore la sortie et suivi ambulatoire.
Dans le volet « traitement antiviraux », la SMMU-SMAR explique que « compte tenu de l’efficacité constatée et le rapport bénéfice/risque concernant l’association Hydroxychloroquine-Azithromycine, sa recommandation est toujours en vigueur pour les patients stables, peu symptomatiques traités à domicile ou symptomatiques hospitalisés ne requérant pas de débits élevés d’oxygène (< 6 l/min.
L’association Hydroxychloroquine-Azithromycine est discutée pour les patients hospitalisés en USI ou en réanimation nécessitant une assistance respiratoire (OHD, VNI ou ventilation mécanique) poursuivent les spécialistes. Toutefois, ils ne recommandent pas d’indication de l’association Lopinavir-Ritonavir pour les patients COVID (stables ou instables) de même que la prescription de l’Azithromycine seule associée à la vitaminothérapie en ambulatoire chez les patients stables sans comorbidités par manque de données suffisantes.
S’agissant du volet « Antibiothérapie et Covid », les experts recommandent qu’il ne devrait pas y avoir « d’antibiothérapie systématique face à une pneumonie suspectée ou confirmée au SARS-CoV 2 ». Ils expliquent ainsi qu’avant confirmation virologique, une antibiothérapie probabiliste pourra être discutée en présence de signes de gravité (FR ≥ 30/min, désaturation, signes de lutte ou d’épuisement respiratoire, confusion ou obnubilation) ou foyers crépitants ou de condensation dans un contexte de fièvre ou d’élévation de la procalcitonine, après réalisation de prélèvements bactériologiques (ECBC, antigénurie à légionelle si disponible, PCR multiplex si disponible).
En présence de signes de gravité, les experts recommandant la Ceftriaxone 2 g/jour ± Lévofloxacine ou Moxifloxacine (si légionelle +). Ils mettent en garde par contre sur l’association des quinolones avec l’Hydroxychloroquine et l’Azithromycine (Allongement de l’espace QT). Par contre, et en l’absence de signes de gravité, les experts recommandent l’Amoxicilline + Acide clavulanique 1 g x 3/jour (Macrolides en cas d’allergie aux β-lactamines).
« Il n’y a pas d’indication à réaliser des hémocultures, sauf en cas de doute diagnostique, de procalcitonine élevée ou de pneumopathie liée aux soins. La durée totale de l’antibiothérapie est de 5 à 7 jours, avec réévaluation à 72 h de la prescription. En cas de pneumonie secondaire, une antibiothérapie anti-pyocyanique pourra être discutée après prélèvements endo-bronchiques (aspiration bronchique, lavage broncho-alvéolaire), si le patient a déjà reçu un traitement probabiliste en ambulatoire par βß-lactamines en présence de facteur de risque d’infection à Pseudomonas aeruginosa : Pipéracilline-Tazobactam 4 g/6 h ou Céfépime 2 g/8 h ou Imipenème 1 g/8 h ± Amikacine 20 mg/kg/jour. En période hivernale d’épidémie grippale, dans le cadre de la pandémie COVID-19, il convient de faire une PCR multiplex (incluant le virus de la grippe) ; si la PCR pour la grippe est positive il convient de prescrire l’Oseltamivir 75 mg x 2/jour par voie orale pendant 5 à 10 jours », détaillent la SMAR et la SMMU dans leurs recommandations.
Qu’en est-il de la « place du plasma de convalescents » ? L’administration de plasma issu de patients immunisés contre le SARS-CoV 2 est bénéfique pour les patients en situation de lymphopénie B 7, expliquent les experts de la SMMU et de la SMAR. Mais en dehors du cas cité, ils ne recommandent pas l’utilisation du plasma de convalescents.
Il y a également le volet « sortie et suivi ambulatoire » dans lequel les experts envisagent une sortie « après sevrage en oxygène ≥ 12 heures en absence de désaturation au test de la marche de 5 minutes. Pour certains patients et sous conditions, il est possible d’organiser une oxygénothérapie à domicile si l’oxygéno-dépendance < 2 l.
Il n’y a pas lieu de prescrire des anticoagulants oraux en relais à l’anticoagulation initiale et en dehors d’évènements thromboemboliques. Après la sortie, un confinement à domicile est nécessaire au minimum jusqu’à J10 du début des symptômes. Un masque facial doit être porté en permanence pendant toute la durée de l’isolement. Un arrêt de travail doit être prescrit jusqu’à J10 du début des symptômes, en l’absence d’aggravation », concluent les experts.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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