Lire le document (PDF UNICEF)
Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Après une courte accalmie, le nombre de cas de sujets atteints de la Covid-19 à Sétif a augmenté ces derniers temps, au grand dam des professionnels de la santé insistant sur les mesures de prévention et de distanciation.
Ne prônant aucun discours alarmiste, des professeurs du Centre hospitalo-universitaire (CHU) Saadna Abdenour de la capitale des Hauts-Plateaux tirent la sonnette d’alarme. « Depuis plus d’une semaine, le nombre de malades atteints de coronavirus est en augmentation.
D’une capacité de 10 lits, le service prend en charge 14 patients Covid. Nous ne pouvons accueillir les urgences non-coronavirus. On ne peut parler d’une deuxième vague, mais la situation est compliquée.
Chevilles ouvrières du service où nous manquons de moyens de protection (bavettes et sur blouses) des paramédicaux ont été testés positifs. Je m’explique mal le silence radio de la direction du CHU ne jugeant pas utile de prendre des mesures. Pour éviter la terrible pression des derniers mois, la reprise de la campagne de prévention et de sensibilisation est impérative », révèle le Professeur Kamel Bouchenak, médecin-chef du service des urgences médico-chirurgicales du CHU.
En première ligne, le Professeur Nabil Mosbah, médecin chef du service réanimation, est du même avis. « Faute de paramédicaux, nous sommes obligés de fonctionner avec uniquement 5 lits Covid. Les cinq autres sont réservés à d’autres pathologies. On ne peut donc répondre à la demande des différentes structures sanitaires de la wilaya.
Dire que durant les derniers mois, le service fonctionnait avec 14 lits dédiés au coronavirus », précise le praticien.
La courbe des hospitalisations est en augmentation au service de médecine interne. « Par rapport au mois de septembre, l’augmentation des cas atteints de Covid-19 est plus ou moins significative. Actuellement, nous avons entre 12 ou 13 cas au service alors qu’en septembre nous n’avions que 3 ou 4 patients.
Pour que nous puissions vaincre ou atténuer les effets de la pandémie, l’implication du citoyen est indispensable. Nous devons désormais vivre avec les mesures de distanciation ainsi que le port de la bavette. Face à une pandémie, mortelle et invisible on ne doit pas baisser la garde », souligne le Professeur Rachid Malek, médecin-chef de la structure précitée faisant elle aussi face à un déficit en moyens de protection.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Site éditeur :