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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Les résultats d’une étude britannique sur la Covid-19, ont démontré scientifiquement l’inefficacité de l’hydroxychloroquine contre le virus fantôme. L’étude, validée par une partie de la communauté scientifique internationale, note que la chloroquine ne réduit pas non plus la mortalité.
Au Maroc, le protocole thérapeutique adopté pour le traitement de la maladie du Covid-19 est justement l’association de la chloroquine et l’azithromycine. Un protocole préconisé par le comité technique et scientifique en concertation avec les autorités compétentes.
Plus de 8 mois après, ce protocole thérapeutique a plutôt montré des résultats positifs, mais le débat sur les effets indésirables du traitement après guérison reste toujours d’actualité. L’étude britannique met ainsi le pays dans une situation inconfortable.
Doit-il ou pas supprimer ce protocole ?
Joint par Hespress Fr, Pr. Moulay Mustapha Ennaji, virologue et directeur du laboratoire de virologie à l’Université Hassan II de Casablanca, souligne qu'«il y a des clans en ce qui concerne le traitement lié au Covid-19» .
« Il y a le clan Pro-Raoult qui est pour la chloroquine, et un autre contre anti-Raoult. Et il y a donc comme une sorte de guerre entre ses deux clans. Chacun essaie de son côté de montrer qu’il a raison », dit-il.
Au Maroc, le virologue estime que « le protocole que nous utilisons, à savoir la chloroquine, a montré des résultats satisfaisants. On a entre 1.000 et 2.000 guérisons par jour. Un chiffre réconfortant également pour les Marocains ».
Selon Pr. Ennaji, « si le traitement à la chloroquine n’était pas efficace, on n’aurait pas ce taux élevé de rémissions ».
« Je ne suis pas attaché à la chloroquine parce que le nom m’attire, ou parce que le Pr Didier Raoult le préconise. Non. Je suis attaché à ce traitement parce qu’il nous donne des résultats positifs. Ce traitement booste l’immunité du patient atteint du Covid-19 pour combattre le virus », dit-il.
Traitement à revoir ?
« On ne change pas une équipe qui gagne », estime Pr. Ennaji. Surtout dans cette situation épidémiologique dans laquelle nous sommes. Le nombre de cas est élevé et ça risque d’augmenter encore plus, dit-il.
D’autre part, il ne faut pas oublier que ce traitement ne coûte pas trop cher pour l’Etat, souligne le virologue, (12 dirhams la boite). « Il y a des médicaments plus efficaces, mais qui coûtent dans les 200 dollars. La chloroquine, c’est le traitement que peut se permettre le Maroc maintenan t», nous explique-t-il, surtout que le ministère de la Santé avait acheté, dès le début de la pandémie et avec l’application de ce proto cole dans une partie de la France, à l’image de Marseille, tout le stock de la chloroquine (Plaquenil) de chez Sanofi.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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