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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
ALGER- Des oncologues ont affirmé, samedi à Alger, que la pandémie de Covid-19 avait "grandement" impacté la qualité de la prise en charge des malades atteints de maladies chroniques en général et des cancéreux en particulier.
S'exprimant à l'occasion de la célébration d'Octobre Rose de lutte contre le cancer du sein, Dr. Amina Abdelouahab sénologue à l'Etablissement hospitalier spécialisé de cancérologie Pierre et Marie Curie d'Alger, a indiqué que la situation sanitaire exceptionnelle que vit l'Algérie, tout comme le reste du monde entier, suite à la propagation du nouveau Coronavirus " a grandement impacté la qualité des soins prodigués aux malades chroniques, notamment les patientes atteintes du cancer du sein qui se répand beaucoup plus chez certaines catégories d'âge parmi les femmes".
En dépit du cadre organisationnel tracé par les Pouvoirs publics en vue de l'amélioration de la prise en charge du cancer, la même spécialiste estime que la pandémie Covid-19 " a entravé, dans une large mesure, cette prise en charge", d'autant qu'un grand retard a été accusé dans la réalisation des examens de dépistage précoce (mammographie), en raison, a-t-elle expliqué, de l'absence des moyens de transport et de la crainte de contracter le Coronavirus dans les centres d'imagerie médicales qui reçoivent également des patients Covid-19.
La même spécialiste a fait état, d'autre part, de la hausse des cas de cancer du sein, passant de 300 cas en 1995 à 14.000 nouveaux cas en 2020.
Un chiffre appelé à augmenter en 2025, déplore Dr. Amina Abdelouahab qui relève que la majeure partie des cas qui se présentent aux soins, à l'heure actuelle, "sont à un stade très avancé et incurable de la pathologie, rendant la prise en charge pénible".
A ce propos, la sénologue a appelé à la nécessité de sensibiliser la société quant à l'impératif de se débarrasser des mentalités "archaïques" qui dédramatisent la dangerosité de cette pathologie "létale", ce qui entraîne un retard en termes de dépistage précoce et de prise en charge et le décès de femmes à la fleur de l'âge.
Dr. Abdelouahab a insisté également sur le rôle du médecin et des médias, tous supports confondus, dans la sensibilisation pour réduire la prévalence de ce fléau qui a atteint des niveaux "alarmants", d'autant que cette maladie touche des femmes dont la moyenne d'âge est inférieure à 45 ans, alors que les Européennes en sont atteintes à l'âge de 60 ans et plus.
Outre les facteurs de l'âge, l'hérédité, les hormones, et les rayons X qui favorisent le risque d'avoir ce type de cancer, il y a aussi d'autres facteurs tels que l'environnement, l'obésité, la mauvaise alimentation, la dépendance au tabac et le manque de mobilité, a-t-elle ajouté.
Pour sa part, Dr. Assia Moussaoui, cancérologue, a indiqué que le développement du cancer du sein prend une période de 8 ans environ, d'où la nécessité d'effectuer des examens précoces telle que la mammographie pour le dépister avant sa généralisation.
Elle a affirmé que si la tumeur atteint la taille de 1 cm, son dépistage implique le recours à la chirurgie uniquement pour soigner ce cancer et assurer une guérison de 90 %, alors que si elle atteint un stade avancé, un traitement par la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie s'impose, mais les chances de guérison, dans ce cas, sont faibles, voire d'éventuelles complications et difficultés socio-psychologiques.
La présidente de l'Association d'aide aux cancéreux "El Amel", Hamida Kettab, qui a organisé cette journée de formation et de sensibilisation en faveur des journalistes spécialisés dans la santé, a déploré la situation épidémiologique qui a empêché les malades d'effectuer des séances thérapeutiques et causé la détérioration de leur état de santé, voire aussi la réduction des chances de leur guérison.
Rassurant, par ailleurs, qu'il existe des équipes médicales spécialisées dans les différents centres, qui veillent à la continuité du traitement et à la prise en charge des femmes atteintes du cancer en dépit de la propagation du coronavirus, Mme Kettab a mis en avant la poursuite des efforts de l'Association pour le dépistage précoce du cancer du sein à travers une clinique mobile équipée à cet effet et ce dans le cadre du Plan national de lutte contre cette maladie et la reprise progressive de cette activité après le recul de COVID-19.
Elle a aussi regretté les pénuries de certains médicaments essentiels destinés au traitement du cancer depuis l'apparition de la pandémie.
Concernant les espacements des rendez-vous pour la radiothérapie, un problème qui se pose toujours au niveau des centres Pierre et Marie Curie d'Alger et de Blida, l'intervenante a affirmé que ce problème sera réglé après l'application effective de la plateforme numérique lancée par le ministère de la Santé.
Mme Nouria Benbouzid, membre de l'Association, a, quant à elle, salué cette initiative en faveur des journalistes spécialisés dans la santé, en vue d'élargir leurs connaissances et de leur permettre de contribuer à éclairer l'opinion publique sur cette maladie qui ne cesse d'accroitre de jour en jour.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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