Lire le document (PDF UNICEF)
Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le ministère de la santé dresse le bilan bimensuel relatif à la situation épidémiologique liée à la Covid-19.
Le département de la santé fait ressortir dans ce sens un taux de reproduction stable à 1,2, et ce depuis trois semaines. L’ambition étant de le faire baisser à -1. Le Maroc a franchi durant ces deux dernières semaines le plafond symbolique des 100.000 cas d’infection ainsi que celui des 20.000 cas actifs et des 2.000 décès.
S’agissant de l’évolution des contaminations au niveau national, une augmentation du nombre de cas d’infection a été observée passant ainsi de 22.158 cas à la mi-août (du 15 au 30 août), à 26.804 cas lors de la première moitié du mois de septembre (du 31 août au 14 septembre), puis à 29.428 cas à la deuxième moitié du mois (du 15 au 28 septembre).
Il s’agit d’une augmentation de près de 10% entre les deux dernières périodes. Concernant le nombre de décès, Le ministère de la santé met en exergue une moyenne de 500 décès par quinzaine lors de ces trois périodes. Il est à rappeler que jusqu’à lundi dernier, le nombre de contaminations dans le Royaume a atteint 119.107 depuis le premier cas signalé le 2 mars. Le taux d’incidence cumulé est donc de 328 par 100.000 habitants. Le taux de guérison s’élève pour sa part à 81% tandis que le taux de létalité se situe autour de 1,8% avec pas moins de 2.113 décès recensés. S’agissant de la répartition régionale du taux d’incidence hebdomadaire pour chaque 100.000 habitants ces trois dernières semaines, Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Fès-Meknès font partie des régions concernées par un taux d’incidence de 20 par 100.000 habitants.
Par ailleurs, le nombre de régions enregistrant un taux d’incidence de 20 à 50 par 100.000 habitants a augmenté. On relève, dans ce sens, sept régions contre 4 recensées à la mi-septembre. En outre, les régions de Casablanca-Settat, Draâ-Tafilalet et Dakhla-Oued Eddahab ont enregistré plus de 50 infections/100.000 habitants.
Notons qu’avec plus de 165.000 tests Covid-19 par semaine, le Maroc occupe la 31ème place au niveau mondial et la 2ème en Afrique en ce qui concerne le nombre de tests. La moyenne quotidienne est de 23.500 tests. Par ailleurs, le pourcentage des résultats positifs est en augmentation, passant de 5,9% début septembre à 9,7%. En termes de classement mondial et continental, le Maroc occupe la 31ème place au monde et 2ème en Afrique en ce qui concerne le nombre de contaminations. Il arrive 39ème mondialement et 3ème en Afrique pour ce qui est du nombre des décès.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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