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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Téléconsultation, visioconférence, zéro papier…
Les empreintes numériques réduisent le risque de contaminations
En ces temps d’épidémie de Covid-19, la dentisterie a connu un véritable chamboulement en termes d’organisation et de restructuration de travail au sein des cabinets dentaires.
« Au Maroc comme à l’international, le chirurgien-dentiste est conscient des risques de transmission des maladies épidémiologiques (VIH, hépatites, H1N1 et autres grippes saisonnières…) causés par l’utilisation des instruments aérosolisants dans un milieu humide et souillé qu’est la bouche », explique Dr Hanane Louizi, spécialiste en dentisterie laser et microdentisterie chez Art’s Clinic.
Dans cette clinique de la place, les mesures d’hygiène et d’asepsie, comme le port des masques, des lunettes et des visières de protection, des gants, l’hygiène des mains, la décontamination des surfaces et la stérilisation du matériel à l’autoclave, ont été renforcées par la digitalisation des données et l’utilisation des nouvelles technologies.
« Pendant la période du confinement, nous avons opté pour une application permettant la prise de rendez-vous et la téléconsultation », souligne Dr Adil Tajmouati, spécialiste en orthodontie. Il s’agit en fait d’inviter le patient à une visioconférence pour exprimer ses besoins, poser ses questions et échanger avec son médecin tout en évitant des déplacements inutiles.
« Seuls les cas nécessitant une réelle intervention du médecin dentiste étaient invités à se présenter à la clinique en période de confinement », poursuit le praticien. La téléconsultation permettait également de programmer les séances des soins et de préparer le matériel nécessaire avant l’arrivée du patient.
Les données des patients étant digitalisées, la clinique a adopté une démarche paperless pour éviter tout échange physique entre le personnel et les patients. Ces derniers sont dorénavant invités à enregistrer leurs données et signaler leur présence directement sur des supports électroniques mis à leur disposition dès leur arrivée.
« L’empreinte numérique, quant à elle, a rendu énormément service en temps de Covid-19 », renchérit Dr Mohammed Tajmouati, spécialiste en implantologie et prothèses dentaires. En effet, l’acquisition de l’empreinte numérique grâce au scanner intra-buccal et l’envoi des informations par fichier aux prothésistes ont considérablement réduit le risque de contamination lié aux empreintes physiques. « Toutes nos prothèses, facettes et gouttières orthodontiques sont réalisées en toute sécurité », rassure Dr Tajmouati.
Il ne s’agit pas de créer une bulle stérile ni d’appliquer des procédures compliquées et difficiles à reproduire, mais plutôt d’établir des mesures barrières simples compréhensibles et reproductibles adoptées par tous : médecins, assistantes et patients. Le travail à quatre mains, l’utilisation de la digue, de l’aspirateur extrabuccal pour réduire l’aérosol et du générateur électrique d’acide hypochloreux pour la bio-décontamination de l’air associé à l’aération naturelle sont des mesures fortement souhaitables surtout après tout acte produisant des aérosols, est-il expliqué.
Aziza EL AFFAS
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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