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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
« Il faudrait assurer la prescription de la chloroquine pour les patients en isolement à domicile, en impliquant le secteur privé ». C’est la conviction de Mohamed Mounir Mikou, anesthésiste-réanimateur, membre de la Société marocaine d’anesthésie d’analgésie et de réanimation (SMAAR). « Car, aussitôt prise, aussitôt le malade est guéri, et ne présente pas de complication. C’est le principe même de l’efficacité du traitement à la chloroquine », argue-t-il.
Pour aller vite, dès les premiers symptômes de l’infection, et bien avant la fin de la première semaine, ce traitement évite aux patients une dégradation de leur état. « Et les études, à l’échelle internationale l’ont bien montré… Pour les patients qui arrivent à l’hôpital dans une situation grave, le traitement à la chloroquine s’avère inefficace, car il est administré à un stade tardif, quand les complications commencent déjà à s’installer », explique Mikou.
Pour pouvoir lancer le protocole du traitement à la chloroquine, le diagnostic des cas suspects doit s’opérer le plus tôt possible, d’où l’importance des tests PCR. « Le tollé mondial concernant l’utilisation de ce traitement et sa pseudo toxicité n’a pas lieu d’être. Il est prescrit depuis toujours pour différentes pathologies, et en prévention au paludisme », explique l’anesthésiste-réanimateur. Et d’ajouter : « La supposée toxicité doit être prise en considération normale. Il ne faudrait pas céder à la pression médiatique et à la polémique, et surestimer son risque ». A ce stade, les médecins prescripteurs de ce traitement ont tendance, si les patients sont à domicile, à éviter la médicalisation à la chloroquine, sous prétexte de l’absence d’une surveillance médicale. Pour y remédier, il faudrait créer un circuit chloroquine pour ces patients, pour qu’ils soient auscultés.
« Les contre-indications de la chloroquine doivent être diagnostiquées, chercher si le malade souffre d’un problème métabolique, oculaire, d’allergie à la chloroquine, d’un antécédent ou d’une anomalie cardiaque…, bref, tout doit être vérifié afin d’éviter les contre-indications du traitement, et prescrire par la suite la chloroquine à domicile », souligne Mikou.
Ce processus suppose de rester à l’écoute du patient pour éventuellement refaire un électrocardiogramme (ECG). Pour y parvenir, les médecins doivent rester mobiles. Ceci représente une énorme charge pour le personnel de santé, surtout avec la flambée des cas. « D’où l’intérêt de l’apport du secteur privé qui n’est toujours pas associé à cette opération, alors qu’il fait partie intégrante du système sanitaire. Il fait partie des premiers recours des patients », renchérit l’ancien anesthésiste de l’hôpital Ghassani. Pour lui, le secteur privé, installé sur tout le territoire, a la possibilité de procéder très rapidement aux ECG, ainsi qu’aux analyses biologiques.
Autre avantage, les médecins du privé connaissent bien leurs patients et leurs dossiers médicaux, et peuvent agir rapidement évitant toute complication. En ce sens, toutes les sociétés savantes n’ont jamais cessé d’appeler à l’implication du secteur du privé dans le traitement du Covid. « Mais, le ministère de la Santé n’a pas réagi croyant qu’il pourrait cerner seul une épidémie qui gagne du terrain », déplore Mikou.
Y.S.A
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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