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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le confinement lors de la propagation du coronavirus a laissé des séquelles chez les enfants dont la santé mentale a beaucoup été impactée, selon le Pr Ghita Benjelloun qui dévoile des chiffres inquiétants.
Lors d’un webinaire organisé par les Sociétés marocaines de pédiatrie, Pr Ghita Benjelloun, chef de service de pédopsychiatrie à l’hôpital des enfants au CHU Ibn Rochd à Casablanca, a démontré les conséquences du confinement sur la santé mentale des enfants et des adolescents.
Elle prend en exemple la fermeture des écoles, l’un des moyens les plus visibles par lesquels le Covid-19 affecte les jeunes.
« La fermeture des écoles associée au confinement a vraiment eu des effets extrêmement négatifs, c’est important de le signaler car s’il y a une non reprise de l’école ça sera encore plus délétère sur le physique et le psychologique des enfants », a-t-elle expliqué.
Et d’ajouter que « la période sans école a généré beaucoup de peur, d’anxiété et d’insécurité. Ne pas aller à l’école et aux activités parascolaires a causé une perte de repères, de structure et de bien-être qui ont généré une insécurité. Ensuite, les périodes sans école amènent généralement une prise de poids, des horaires de sommeil complètement perturbés et des temps d’écran plus importants devant les jeux vidéo ».
Un avis qui rejoint celui de l’UNESCO qui, pendant le confinement, a révélé que l’éducation de près de 1,6 milliard d’élèves dans 190 pays a jusqu’à présent été affectée, soit 90% des enfants d’âge scolaire dans le monde, ce qui peut s’avérer être un facteur d’angoisse pour l’enfant qui voit sa routine totalement chamboulée.
Dans ce sens, Pr Benjelloun évoque un choc traumatique dû aux stress qui se ressent de façon différente en fonction de l’enfant.
« Les enfants réagissent différemment en fonction de l’âge, de l’attachement aux parents, de leur capacité de compréhension et ce qui leur a été dit, des antécédents psychologiques et psychiatriques, et de là où ils ont été confinés », précise-t-elle.
Elle a, par ailleurs, constaté plus de tentatives de suicide chez les patients, les enfants et adolescents, pendant la période du confinement en comparaison avec la période qui l’a précédé le confinement.
La spécialiste évoque également autant de cas de violences et de cas de troubles de conduites entre les deux périodes et avance des chiffres inquiétants.
« Par contre, les 20 jours qui ont suivi le déconfinement on a eu trois fois plus de tentatives de suicide (18 cas en 20 jours), trois fois plus de violences (13 cas) et trois fois plus de troubles de conduites (7 cas) », avance-t-elle.
Selon elle, il en va de même pour les hospitalisations, aussi bien après le confinement que pendant. « Nous avons hospitalisé durant le confinement deux fois plus d’enfants âgés de 6 à 12 ans ayant présenté des tentatives de suicide. Ce qui est quand même rare à cet âge-là. Au moment du déconfinement, il y a eu 7 fois plus d’hospitalisations pour tentative de suicide chez cette catégorie d’enfants », a-t-elle révélé.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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