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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Près de 90% des pays ont connu des perturbations dans leurs services de santé depuis le début de la crise liée au nouveau coronavirus, a indiqué, lundi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), précisant que les pays à revenu faible et intermédiaire ont enregistré les plus grandes difficultés.
« Les données collectées dans cinq régions au cours de la période allant de mars à juin 2020 montrent que presque tous les pays (90%) ont connu des perturbations dans leurs services de santé, les pays à revenu faible et intermédiaire rapportant les plus grandes difficultés », souligne l’OMS dans une première enquête sur l’impact du COVID-19 sur les systèmes de santé, en se basant sur les rapports de 105 pays.
La plupart des pays ont signalé que de nombreux services de routine et facultatifs ont été suspendus, tandis que les soins intensifs - tels que le dépistage et le traitement du cancer et la thérapie anti-VIH - ont connu des interruptions à haut risque dans les pays à faible revenu, fait observer l’institution onusienne.
« L’enquête met en lumière les failles de nos systèmes de santé, mais elle sert également à informer de nouvelles stratégies pour améliorer la prestation des soins de santé pendant la pandémie et au-delà », a déclaré Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, cité par le communiqué.
« COVID-19 devrait être une leçon à tous les pays sur le fait que la santé n’est pas une équation du type +l’un ou l’autre+ », a-t-il dit, ajoutant que « nous devons mieux nous préparer aux urgences, mais aussi continuer à investir dans des systèmes de santé qui répondent pleinement aux besoins des personnes tout au long de la vie ».
Les domaines les plus fréquemment perturbés signalés comprenaient la vaccination de routine – services de proximité (70%) et services en établissement (61%), diagnostic et traitement des maladies non transmissibles (69%), planification familiale et contraception (68%), traitement des troubles de santé (61%), diagnostic et traitement du cancer (55%).
Les pays ont également signalé des perturbations dans le diagnostic et le traitement du paludisme (46%), la détection et le traitement des cas de tuberculose (42%) et le traitement antirétroviral (32%). Si certains domaines des soins de santé, tels que les soins dentaires et la réadaptation, peuvent avoir été délibérément suspendus conformément aux protocoles gouvernementaux, la perturbation de nombreux autres services devrait avoir des effets néfastes sur la santé de la population à court, moyen et long termes, indique l’OMS.
D’après la même source, les services d’urgence potentiellement vitaux ont été interrompus dans près d’un quart des pays, alors que les perturbations des services d’urgence 24 heures sur 24 par exemple ont été affectées dans 22% des pays, les transfusions sanguines urgentes ont été interrompues dans 23% des pays et la chirurgie d’urgence a été affectée dans 19% des pays.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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