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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Les chiffres alimentent depuis quelques jours la suspicion et l’incompréhension, d’autant que l’annonce quotidienne de ces chiffres faite par le porte-parole est dénuée de toute explication ou éclaircissement.
Les nouvelles contaminations à la Covid-19 sont toujours en hausse, alors que le nombre des décès déclarés reste stable. Depuis le dernier rebond épidémique enregistré dès le mois de juin passé, la moyenne des décès liés à la Covid-19 déclarés par le comité scientifique est autour de huit cas.
La barre des 1000 morts a été franchie samedi, atteignant 1004 décès sur un total de cas confirmés positifs de 18 712 depuis le début de l’épidémie, selon le Dr Djamel Fourar, porte-parole du conseil scientifique du suivi et de l’évolution de la pandémie.
Des chiffres qui alimentent depuis quelques jours la suspicion et l’incompréhension, d’autant que l’annonce quotidienne de ces chiffres faite par le porte-parole est dénuée de toute explication ou éclaircissement. « Des chiffres qui donnent froid dans le dos », ne cessent de commenter les spécialistes.
D’ailleurs, le président de la République a, lors de l’une de ses rencontres avec les membres du conseil scientifique, relevé la « froideur » de ces chiffres et « le manque d’interactivité », tout en demandant de revoir la méthode de communication, voire toute la stratégie de communication engagée jusque-là par le ministère de la Santé, appuyée par le ministère de la Communication.
Des statistiques qui ont, à maintes reprises, suscité polémiques et interrogations, comme cela a été le cas pour la wilaya de Sétif, le week-end dernier, où il y aurait eu près d’une cinquantaine de morts en vingt-quatre heures selon la presse locale, informée par des sources hospitalières.
« Ce qui pourrait être une information plausible, vu la hausse du nombre de cas enregistrés au cours de cette période », note un épidémiologiste qui estime que l’évolution et la gravité d’une épidémiologie sont jugées sur le taux de létalité qui constitue un indicateur important dans la gestion d’une épidémiologie et de signaler que ce taux représente le rapport entre le nombre de morts et le nombre de personnes qui ont été infectées.
« Chez nous, ne sont déclarés les décès Covid que ceux qui sont testés positifs à la PCR. C’est normal que ce taux de létalité soit élevé », a-t-il ajouté avant de préciser que « tout cas suspect est considéré Covid jusqu’à la preuve du contraire ».
Ainsi, les cas suspects et probables diagnostiqués au scanner bénéficiant d’un traitement et d’une hospitalisation ne sont pas comptabilisés comme étant des cas Covid-19 positifs et même chose pour les décès.
Dans un contexte épidémique, les experts estiment que ces cas probables ou suspects doivent être comptabilisés au même titre que les cas confirmés. Plus le nombre de tests effectués est grand, plus on recense de cas confirmés, et donc plus le taux de létalité apparent baisse, ont-il expliqué.
Un pays qui teste peu, mais qui recense presque en temps réel les décès dus au coronavirus, comme l’Algérie, aura un taux plus élevé qu’un pays pratiquant une politique de tests à grande échelle, mais ne tenant pas une comptabilité des causes de décès.
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière avait souligné, en réponse à la question relative au taux de létalité, qu’«il existe une proportion non négligeable de cas traités pour Covid-19 et pour lesquels la PCR était négative (elle peut l’être dans 20% des cas) ou bien chez lesquels les données cliniques et du scanner étaient suffisamment évocateurs pour que les médecins les mettent sous traitement», ajoutant : « Tous ces cas avec PCR négative ou sans PCR ne sont pas comptabilisés dans le calcul du taux de létalité.»
Ainsi, le nombre de cas Covid n’est pas apprécié à sa juste valeur et le taux de létalité apparaît élevé lorsqu’il est rapporté au nombre de décès.
Le contexte actuel, précise un autre épidémiologiste, veut que tout cas suspect de Covid mérite d’être signalé et comptabilisé jusqu’à preuve du contraire.
« Les décès enregistrés à l’hôpital et parfois même en dehors de l’hôpital en cette période d’épidémie mondiale doivent être automatiquement mis sur le compte de la Covid, car ils sont des victimes de cette maladie de manière directe ou indirecte. C’est pourquoi nous parlons de dommages collatéraux.
Les avions ne volent plus, ce n’est pas parce qu’ils ont la Covid mais c’est à cause de la Covid-19 », a-t-il tenté de caricaturer. Et d’appeler à la non-stigmatisation des personnes âgées de 60 ans et plus et des malades chroniques qui semblent constituer, selon les statistiques du comité scientifique, « les personnes pour qui la mort est certaine », a-t-il ajouté.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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