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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Pour pallier le manque de tests PCR, le recours aux tests sérologiques est une option de diagnostic.
Dans la stratégie de prise en charge de la maladie Covid-19 élaborée par le ministère de la Santé dès le début de l’épidémie et complétée au fur à mesure de l’évolution de la pandémie ne prévoit aucune disposition, ni la conduite à tenir concernant l’utilisation des tests sérologiques et leur indication.
A défaut de la PCR recommandée en tant que gold standard pour le diagnostic à la recherche du virus Sars-CoV2, de nombreux centres hospitaliers ont recours à ces tests pour compléter le diagnostic, en plus du scanner et le tableau clinique répondant à la définition du cas Covid-19 ou le cas contact.
L’instruction du 8 juillet relative aux modalités de suivi et de prise en charge des sujets contacts qui consacre des directives pour l’identification des cas contacts, les mesures de prévention et le suivi médical quotidien instruit « la pratique systématique d’un test de dépistage de Covid-19 par RT/PCR uniquement pour les sujets contacts symptomatiques et non pas les cas asymptomatiques.
Si le test est positif, il est immédiatement orienté vers le circuit de prise en charge, et s’il est négatif, continuer le confinement jusqu’au 14e jour », lit-on dans l’instruction et de préciser que le sujet doit être suivi à domicile et dès l’apparition d’un symptôme, il doit le signaler lors de la visite ou par téléphone.
Outre la PCR pour le diagnostic de la Covid-19, aucune autre recommandation ne concerne les tests sérologiques. « Aucun test sérologique n’est validé par l’OMS pour le moment. Ces tests peuvent être un appoint pour un complément de diagnostic de cette maladie.
Ils sont également indiqués dans les enquêtes épidémiologiques pour connaître le taux de virus au sein de la population générale et dans certaines catégories de population telle que le personnel médical », explique-t-on au ministère de la Santé. Pour les épidémiologistes, l’indication des tests sérologiques est bien établie. Elle concerne effectivement les enquêtes épidémiologiques et séro-épidémiologique.
Le Pr Réda Djidjik, chef de service d’immunologie au CHU de Beni Messous, le recours aux tests sérologiques intervient dans un faisceau d’argument aidant à la prise en charge des cas suspects de Covid-19.
La recherche des anticorps IgM et IgG à travers ces tests sérologiques peut nous aider à rattraper le diagnostic en l’absence de PCR et s’assurer si le cas a été ou non en contact du virus, surtout lorsqu’il s’agit des cas souffrant de maladies chroniques et un tableau clinique avéré.
Le Pr Ghania Brahimi, du service d’épidémiologie et de médecine préventive au CHU de Beni Messous, affirme que les tests sérologiques qui permettent de déterminer si une personne a produit des anticorps en réponse a` l’infection de la Covid-19 « nous ont permis de compléter le diagnostic chez de nombreux patients pris en charge au niveau de notre hôpital surtout au début de l’épidémie avec le manque de tests PCR », a-t-elle signalé et de préciser que « la recherche des anticorps avec ces tests sérologiques, notamment les IgM et IgG qui sont produits à partir du 7e ou 8e jour suivant l’apparition des symptômes renseignent davantage sur le niveau de l’infection mais pas à la recherche du virus.
C’est pour cela qu’on ne peut pas parler de diagnostic précoce avec les tests sérologiques », Le Pr Brahimi plaide, par contre, pour l’accompagnement de toute PCR d’un test sérologique pour justement avoir une idée sur la spécificité et la sensibilité de ces tests.
« La surveillance de la séropositivité aux anticorps dans une population peut permettre de tirer des conclusions sur l’étendue de l’infection et sur l’incidence cumulée de l’infection dans la population et guider la riposte et les décisions politiques de santé publique », signale le Pr Abdelkrim Soukhal, expert en épidémiologie tout en précisant que les sujets contacts d’un cas confirmé doivent surveiller eux-mêmes à domicile l’apparition des symptômes pendant une durée de 14 jours après leur dernier contact, tout en respectant les mesures barrières, à savoir le port du masque, se laver les mains et rester à domicile.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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