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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
L’Algérie avait connu une accalmie trompeuse qui a incité les pouvoirs publics à entamer une première phase de déconfinement.
Rien n’arrête l’évolution de l’épidémie de la Covid-19. Le nombre de cas confirmés de personnes touchées par le coronavirus a atteint hier les 283 cas par jour (dans 38 wilayas), franchissant ainsi une barre symbolique et dépassant de loin le précédent record atteint le 29 avril dernier, en plein Ramadhan, et qui était de l’ordre 199 contaminations.
Force est de constater que le virus de la Covid-19 profite du moindre relâchement pour s’installer.
Il a donné un coup d’accélérateur la semaine dernière, passant de 119 cas confirmés vendredi 19 juin à 127 samedi 20 juin, puis 140 dimanche 21 juin, jusqu’à atteindre les 171 mercredi 24 juin et culminer à 197 jeudi 25 juin, puis 240 ce vendredi et 283 hier.
En tout et pour tout, le nombre de contaminations a atteint 1343 en une semaine, un nouveau record.
Le nombre de décès par jour reste toutefois relativement faible et stable : 14 vendredi 19 juin, 12 samedi 20 juin, 8 dimanche 21 juin, 8 mercredi 24 juin, 9 jeudi dernier, 7 ce vendredi et 7 hier, soit un total de 81 morts en une semaine.
La situation est particulièrement inquiétante dans certaines villes, telles que Sétif, Alger, M’sila, Biskra, Constantine, Ouargla et Béchar.
La carte des contaminations affiche 16 wilayas fortement touchées, avec un taux d’incidence au-dessus de la moyenne nationale (qui est de 28,5 contaminations par 100 000 habitants) et 32 wilayas en dessous de ce taux.
En résumé, le total des cas confirmés s’élève ainsi à 12 986, soit 29 cas pour 100 000 habitants, celui des décès à 885, alors que le nombre des patients guéris est passé à plus de 9202.
Plus que jamais, l’objectif est que le nombre de cas nécessitant une hospitalisation reste inférieur aux capacités d’accueil.
Il s’agit donc à ce stade de parvenir à ralentir la progression sous peine de se retrouver au milieu d’une crise sanitaire majeure. L’Algérie avait connu une accalmie trompeuse qui a incité les pouvoirs publics à entamer une première phase de déconfinement.
Une décision qui a peut-être été interprétée comme la fin du cauchemar, poussant les gens à revenir à la normalité, quitte à être moins regardants sur le respect des gestes barrières.
Fawzi Derrar, directeur de l’Institut Pasteur, impute la hausse sensible des cas de coronavirus en Algérie, à laquelle d’autres pays sont également confrontés, au fait que « le virus n’a pas complètement disparu ».
Certains pays qui avaient levé le confinement, comme l’Allemagne, ont d’ailleurs été contraints de reconfiner à cause de l’apparition de nouveaux foyers, a-t-il souligné à l’Aps.
Autre facteur ayant contribué à la hausse sensible du nombre de malades, ces derniers jours, est l’enregistrement de cas de regroupements familiaux et de fêtes, représentant entre 16 et 17% du total des cas annoncés, en dépit de « toutes les mises en garde adressées par les pouvoirs publics et les experts sur le danger de l’épidémie de coronavirus », a-t-il regretté.
Des comportements qui sont à l’origine « de l’aggravation de la situation », a-t-il relevé avant d’ajouter, d’autre part, qu’il était « nécessaire, à l’heure actuelle, de chercher les modes à même de faire face à ce danger, particulièrement, suite au constat fait sur la poursuite de la prolifération de ce virus dans le monde ».
Il précise que l’Institut Pasteur d’Algérie s’emploie à augmenter le nombre de laboratoires dans les différentes wilayas, notamment celles enregistrant une recrudescence des cas de Covid-19, annonçant par là même l’ouverture, la semaine prochaine, de deux laboratoires à Annaba et Sétif pour répondre à la demande, sachant que ces deux wilayas ont bénéficié d’une structure sanitaire analogue depuis l’apparition de l’épidémie.
S’exprimant sur les enquêtes épidémiologiques menées dans 12 wilayas ayant connu une recrudescence en matière de nouveaux cas, M. Fourar se veut rassurant, indiquant que les résultats font ressortir l’existence de wilayas « qui ont connu plus de cas que les autres, à l’exemple de Ouargla et de Sétif », estimant toutefois qu’il s’agit «de situations qui vont se stabiliser».
Il rappelle notamment que le monde avait atteint, mercredi dernier, un chiffre record dans l’évolution de cette pandémie avec 175 000 nouveaux cas enregistrés, M. Fourar a estimé qu’en Algérie, « l’augmentation des cas n’est pas significative ».
De son côté, le président du Conseil national de l’Ordre des médecins et membre du comité scientifique, Mohamed Bekkat Berkani, a indiqué, dans une déclaration à l’APS, que des enquêtes épidémiologiques sont en cours dans les wilayas où il a été constaté une hausse significative de cas, notant que certains services d’épidémiologie et de médecine préventive (Semep) « connaissent des difficultés pour prendre les décisions qui s’imposent ».
« Cette hausse, dit-il, est venue suite au relâchement constaté dans les mesures de protection et les gestes barrières.
Je veux parler surtout de l’absence totale de port de masque de protection, malgré l’existence d’une loi qui oblige les gens à le porter.»
Le fait est, par ailleurs, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait part de son inquiétude, jeudi 25 juin, après avoir observé un rebond des cas de Covid-19 en Europe et sur le continent américain.
La semaine dernière, l’Europe « a connu une augmentation du nombre de cas hebdomadaires pour la première fois depuis des mois », a notamment déclaré le directeur de la branche Europe, Hans Kluge.
Il ajoute que « 30 pays ont vu augmenter le nombre de nouveaux cas cumulés au cours des deux dernières semaines ».
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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