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Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a affirmé, samedi depuis Boumerdès, que la reprise de certaines activités médicales et chirurgicales au niveau des établissements de santé « n'impactera pas » l'efficacité des unités opérationnelles chargées de la lutte contre la Covid-19.
Lors d'une visite d'inspection de projets relevant du secteur de la Santé à Boumerdès, M. Benbouzid a indiqué que certaines activités médicales et chirurgicales avaient repris progressivement du service au niveau des établissements de santé sur le territoire national pour la prise en charge des cas d'urgences, une reprise dans le strict respect des mesures de prévention, a-t-il expliqué, et « qui n'impactera pas l'efficacité des unités opérationnelles réservées à la prise en charge des patients atteints de coronavirus ».
« Outre le dépistage et la prise en charge des patients contaminés au niveau des unités opérationnelles, nous avons demandé à certains services médicaux et chirurgicaux de reprendre graduellement leurs activités en suivant un protocole sanitaire rigoureux, car les autres services ne doivent pas forcément continuer à être suspendus », a-t-il précisé. Et d'ajouter : « Nous sommes appelés à cohabiter avec le virus, à s'y adapter, à unifier les activités du secteur de la santé et à nous préparer pour la période post-déconfinement. »
La visite effectuée à Boumerdès s'inscrit, selon le ministre, dans le cadre de la vérification du taux d'avancement du programme du gouvernement et de la relance de certains projets en raison de l'expansion du coronavirus, le but étant d'améliorer les prestations de santé au service du citoyen en prévision de la période post-déconfinement.
Dans ce contexte, M. Benbouzid a annoncé plusieurs visites qu'il effectuera dans certaines wilayas pour que les projets de santé urgents censés renforcer la formation des staffs médicaux et paramédicaux soient prêts d'ici la prochaine rentrée universitaire, notamment à Mostaganem et à Laghouat.
Par ailleurs, il a affirmé que les données sur la Covid-19 «changent de manière constante et rapide», et que « la crainte d'une seconde vague n'est pas appréhendée uniquement en Algérie, mais partout dans le monde ». Évoquant les moyens médicaux dont dispose le pays, le ministre a précisé qu’« en dépit de tous les aspects négatifs de la pandémie du coronavirus, celle-ci a toutefois permis de dévoiler de nouvelles compétences scientifiques dans les universités et instituts algériens », rappelant qu’un respirateur artificiel a été fabriqué à l’université de Boumerdès, outre d’autres équipements médicaux. « Tous les secteurs et entreprises ont contribué à l’augmentation de la production des masques de protection pour couvrir les besoins nationaux », a-t-il ajouté.
Réaffirmant la disponibilité des fournitures médicales et paramédicales, il a fait observer que le stock actuel disponible au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) «est suffisant pour la prise en charge de tous les besoins des Établissements hospitaliers nationaux».
Dans ce sens, il a précisé que « l’Algérie souhaite avoir une production suffisante en masques de protection pour en exporter des quantités à des pays africains, dans le cadre du renforcement du partenariat bilatéral et de la relance de l’industrie des équipements médicaux et pharmaceutiques », indiquant avoir discuté récemment avec le ministre mauritanien de la Santé, pour exporter ce produit.
Concernant les cas d’atteinte au coronavirus, le ministre a indiqué que «le nombre d’atteintes a augmenté au niveau mondial et pas seulement en Algérie, vu la nature du virus que nous ne connaissons pas», précisant que la cellule de crise de suivi du coronavirus au niveau du Premier ministère «a des données exactes sur la situation épidémiologique et a chargé une cellule opérationnelle disposant de tous les moyens et mécanismes d’effectuer une enquête épidémiologique dans la wilaya de Sétif (El-Eulma) qui a enregistré une hausse inquiétante du nombre de cas».
Lors de sa visite, M. Benbouzid a inspecté le laboratoire d’analyses médicales Covid-19 à l’hôpital de Thénia, les projets d’un hôpital d’une capacité de 240 lits à la cité Sahel et à l’École de formation paramédicale de 250 places à la cité Sahel, dans la commune de Boumerdès, et le projet de l’hôpital de maladies psychiatriques d’une capacité de 120 lits à Boudouaou.
Le ministre a noté les préoccupations du staff médical et paramédical concernant les conditions de prise en charge des malades Covid-19.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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