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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Après la saturation des structures sanitaires, l’absence d’un centre de dépistage de la Covid-19, un sérieux problème d’oxygène accentue les difficultés des personnels du service de réanimation du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Sétif.
Inquiets, des parents de malades hospitalisés au niveau de l’unité précitée se sont rapprochés hier de notre bureau.
« Le service de réanimation n’est pas alimenté en quantité suffisante en oxygène. La situation perdure depuis plus de dix jours. L’alerte est donnée par les respirateurs artificiels, affichant à chaque fois ‘‘oxygène bas’’.
Sans une quantité suffisante d’oxygène, les malades sont mal ventilés. Pour parer au plus pressé, on recourt une fois de plus au système « D » car la réanimation reçoit de l’oxygène par un tuyau raccordé au service de l’hémodialyse.
Le bricolage ne peut plus durer. Un malade est orienté vers la réanimation pour bénéficier de l’oxygène et non le contraire », révèlent non sans colère nos interlocuteurs.
Pour plus d’informations, nous avons essayé de joindre le professeur Nabil Mosbah, premier responsable de la structure, en vain. « Le cri de détresse des parents de patients n’est pas une vue de l’esprit. Tout comme le manque de blouses et de charlottes.
L’intervention des agents de la maintenance du CHU n’a pas réglé le problème en entier. Avec ses 14 lits dédiés aux cas Covid-19, la réanimation ne peut fonctionner avec une oxygénation des plus aléatoires.
Malgré les insuffisances, le service a enregistré la semaine dernière 4 décès et est sur le point de libérer 2 ou 3 malades, complètement guéris », souligne sous le sceau de l’anonymat un soignant de l’unité.
Le directeur général du CHU, qui a bien voulu nous parler du problème en question et de l’histoire du dépistage, s’est montré rassurant.
« Le service de réanimation est momentanément alimenté par l’hémodialyse. Notre fournisseur en oxygène va dépêcher ses équipes aujourd’hui (dimanche) pour la révision du système et la réparation des pièces défectueuses.
A propos du laboratoire de dépistage de la Covid, la structure est prête. Pour pérenniser l’opération, on a besoin d’une grande quantité de réactifs. D’autant que les prévisions du CHU et des structures de la wilaya avoisinent quotidiennement 600 tests.
Sans un stock, on ne va pas ouvrir un centre de dépistage puis se retrouver sans réactifs, une semaine après », souligne le DG du centre hospitalo-universitaire de la wilaya de Sétif, où le nombre des sujets positifs dépasse les 1300 cas pour 82 décès, dont 10 ont été enregistrés durant la semaine écoulée.
En ayant gros sur le cœur, des soignants désarmés attendent avec impatience l’arrivée d’une inspection pour vider leur sac…
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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