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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
La direction régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique a affirmé, hier, que les propos de sa première responsable, le Dr Matshidiso Moeti, sur la situation de la pandémie de coronavirus en Algérie, tenus jeudi dernier, lors d’un point de presse virtuel, ont été « mal interprétés par certains médias ».
« Lors d’un point de presse virtuel avec des journalistes internationaux le 11 juin 2020, le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de I’OMS pour l’Afrique, a été interrogée sur les perspectives actuelles de la pandémie régionale de Covid-19. (...) Les remarques de la Directrice régionale ont été mal interprétées par certains médias, qui les ont assimilées à une identification de l’Algérie comme étant une zone à incidence élevée dans la région », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Selon la même source, «dans sa réponse, le Dr Moeti a indiqué que la région connaît une augmentation constante des cas de Covid-19 et qu’un certain nombre de pays, dont l’Algérie, gèrent les zones à incidence élevée en prenant des mesures de santé publique fortes».
Plus précisément, a-t-elle poursuivi, le « Dr Moeti a mentionné ... quelques zones à incidence élevée devant être gérées dans un certain nombre de pays, comme c’est le cas actuellement en Afrique du Sud, en Algérie, au Cameroun par exemple ».
La direction régionale de l’OMS pour l’Afrique a expliqué, à ce titre, que le « Dr Moeti a fait référence à l’Algérie comme étant un exemple à suivre de pays qui gère des zones à incidence élevée, comme le font un certain nombre d’autres pays », relevant, à ce propos, que « l’analyse épidémiologique révèle une diminution du nombre de nouveaux cas confirmés de Covid-19 depuis le 25 mai 2020 ».
L’OMS Afrique a estimé, en outre, que « les récentes mesures prises en Algérie, qui comprennent la création d’une Cellule opérationnelle chargée d’investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques, peuvent renforcer la réponse et l’endiguement des zones à incidence élevée ».
Elle a rappelé, dans ce contexte, que depuis le 25 février 2020, date à laquelle l’Algérie a signalé son premier cas de Covid-19 dans la région africaine de I’OMS, l’organisation «soutient les efforts de réponse déployés par les autorités sanitaires».
« L’OMS apprécie les efforts que tous les Etats membres, y compris L’Algérie, ont consentis pour maîtriser la pandémie, tout en atténuant son impact économique», a-t-elle ajouté, rappelant son engagement à «continuer de fournir un appui technique et stratégique en matière de santé publique ».
« L’OMS continuera à soutenir l’Algérie et tous les Etats membres dans leurs efforts de réponse à la pandémie de Covid-19, et à traiter d’autres questions sanitaires prioritaires », a-t-elle affirmé.
Les déclarations de la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique avaient suscité une vive réaction des membres du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus, qui ont accusé celle-ci de « manipuler les données quotidiennes» de leur comité concernant les cas de contamination en Algérie.
Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion avec le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en présence du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, le Comité scientifique a « démenti en bloc les conclusions de la directrice régionale », qualifiant sa position de « dépassement de ses prérogatives, qui pourrait être mû par des considérations sélectives, rejetées dans le fond et en la forme ».
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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