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Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le nouveau coronavirus a un impact notable sur le système nerveux central des patients.
C’est ce qu’a confirmé une étude réalisée par une équipe de chercheurs aux Etats-Unis, conduite par un médecin algérien, le Dr Abdelkader Mahammedi, diplômé de la faculté de médecine d’Alger en 2008.
Professeur adjoint au département de radiologie du Centre médical de l’université de Cincinnatti, le médecin, dont la femme Suha Bachir-Mahammedi fait partie de son équipe, a publié, en mai dernier, son étude dans la revue médicale Radiology.
Ayant porté sur un échantillon de 725 cas Covid-19 hospitalisés, la recherche fait ressortir l’existence d’un impact notable de cette maladie sur le cerveau. « Un total de 725 patients Covid-19 hospitalisés consécutifs ont été examinés.
Parmi ceux-ci, 108 (15%) remplissaient les critères d’éligibilité. Sur les 108 patients, 107 (99%) ont été examinés avec un scanner cérébral sans contraste, 17 (16%) angiographie CT et cervicale (CTA) et 20 (18%) IRM cérébrale.
Parmi ceux-ci, 10 patients (50%) avaient une IRM cérébrale avec et sans contraste IV, 10 (50%) avaient une IRM tête et cou dont 3 patients avaient une IRM supplémentaire de toute la colonne vertébrale pour évaluer la faiblesse des membres inférieurs », explique l’étude.
Selon ces chercheurs, les symptômes neurologiques les plus courants « étaient une altération de l’état mental chez 64 patients (59%) et un AVC ischémique chez 34 (31%) ».
« Sur les 108 patients, 31 (29%) n’avaient pas d’antécédents médicaux connus et 77 (71%) avaient au moins l’un des troubles chroniques suivants : maladie coronarienne 25 (23%), maladie cérébro-vasculaire 15 (14%), hypertension 55 (51%) et diabète 30 (28%).
Sur les 31 (29%) patients sans antécédents médicaux connus (tranche d’âge 16-62 ans), 10 avaient des infarctus ischémiques aigus et 2 avaient une hémorragie intracrânienne », soulignent-ils.
Sur les 108 patients, précisent-ils, 71 (66%) n’avaient aucun résultat aigu sur la TDM cérébrale, dont 7 (35%) IRM cérébrale ont montré des anomalies aiguës.
« Notre étude a démontré que les caractéristiques de neuro-imagerie des patients hospitalisés Covid-19 étaient variables, sans schéma spécifique mais dominées par des infarctus ischémiques aigus et des hémorragies intracrâniennes », concluent les chercheurs, précisant qu’il y a « une prévalence plus faible des symptômes du SNC que l’expérience de Wuhan en Chine (15% contre 25%), mais la prévalence des AVC ischémiques était plus élevée dans notre étude (31% vs 11%) ».
« De plus, nos résultats soutiennent également le syndrome de Guillain-Barré (GBS) associé à la Covid-19 potentiel, suggéré et ses variantes.
Aucun de nos cas n’a montré de rehaussement parenchymateux ou leptoméningé anormal.
En conclusion, les neurologues et les neuro-radiologues devraient être familiers avec le large spectre de schémas de neuro-imagerie associés à la Covid-19 », indiquent les mêmes chercheurs.
Madjid Makedhi
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