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Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
La continuité du service dans les établissements hospitaliers, en particulier ceux recevant des patients atteints de Covid-19, sous pression depuis l’apparition des premiers cas, reste «tributaire» du respect des mesures barrières par les citoyens, préviennent les professionnels de santé.
Pour le Dr Rabiha Hamiche, spécialiste des maladies infectieuses à l'Établissement public hospitalier (EPH) de Boufarik (Blida), malgré tous les efforts déployés par le corps médical dans le cadre de la prise en charge des patients atteints de Covid-19, « l’atténuation de l’épidémie reste tributaire du respect des mesures barrières par les citoyens ».
Elle a, à ce propos, rappelé les efforts consentis par les personnels de santé, mis sous pression dès l’apparition des premiers cas de coronavirus en Algérie, soulignant que beaucoup d’entre eux avaient développé des troubles du sommeil et des angoisses, à cause de cette épidémie.
Si les cas commencent à baisser et que les personnels de santé peuvent un peu souffler, il n’en demeure pas moins que le risque reste bel et bien présent, a-t-elle prévenu, regrettant que «certains citoyens, inconscients du danger qu’ils courent, s’obstinent à sortir dehors et à se regrouper, s’exposant et exposant les autres au risque de contamination». Aussi, a-t-elle exhorté les citoyens à respecter les mesures et gestes barrières préconisés par le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie dz Coronavirus, notamment la distanciation sociale et le port du masque.
La spécialiste, qui réside à Alger et exerce à l’EPH de Boufarik, a dit qu’elle n’a eu aucun moment de répit depuis le début de l’épidémie, mais que le plus dur pour elle était d’être tout ce temps éloignée de ses parents qui présentent des comorbidités de crainte de les contaminer.
Pour sa part, le Dr Amel Zertal, spécialiste des maladies infectieuses à l'Établissement hospitalier spécialisé (EHS) en maladies infectieuses Laâdi-Flici d'El-Kettar (Alger), a évoqué la panique et l’angoisse qui se sont emparées du corps médical dès l’apparition des premiers cas.
Confronté assez rapidement à un très grand nombre de patients, le personnel de l’EHS d’El-Kettar a « accusé le coup psychologiquement et physiquement », a-t-elle dit, appelant les citoyens à « respecter scrupuleusement les instructions des pouvoirs publics afin d’endiguer la propagation de cette épidémie et de desserrer l’étau sur les personnels de santé ».
Dr Zertal a déploré, toutefois, « l’indifférence affichée par certains citoyens quant aux mesures de prévention en affluant en grand nombre sur les marchés de fruits et légumes, et les commerces, sans aucun respect des conditions de protection ». Ces gens-là viennent, ensuite, « en foule à l’hôpital +El-Kettar+ pour se faire tester, alors que le respect du confinement et le port du masque dehors demeurent le meilleur diagnostic pour tous les individus ».
Pour sa part, Dr Adlane Kandil, clinicien au service infectiologie et médecine préventive à Staouéli, a évoqué les activités qu’entreprend son équipe de travail en collaboration avec les quatre communes relevant de la circonscription administrative de Zéralda, en l’occurrence Mehlama, Rahmania, Souidania et Staouéli, afin de dispenser des recommandations et des orientations médicales aux citoyens parmi ceux qui sont en contact avec des cas confirmés.
L’équipe en question effectue des visites aux établissements hôteliers où sont reçus les Algériens qui étaient restés bloqués à l’étranger, à savoir 122 passagers à l’hôtel El-Riadh et 205 autres au centre de thalassothérapie à Sidi Fredj. Le but étant de constater l’apparition d’éventuels signes et de sensibiliser ces personnes quant à l’importance de respecter les règles de prévention une fois qu’ils auront quitté les lieux.
Afin d’éviter tous autres risques de contamination, Dr Rachida Merad, psychologue, exhorte les citoyens à agir « avec prudence et circonspection afin d’écarter toute éventuelle contamination et de songer également à éviter aux corps de la santé de subir le stress et l’épuisement professionnel afin qu’ils continuent à assurer leur mission une fois la pandémie éliminée ». Le président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), Mohamed Yousfi, a mis en valeur, lui, les efforts déployés par les personnels soignants, grâce auxquels «l’Algérie a su maîtriser la situation, malgré le manque de moyens enregistré dans certaines structures, mais rattrapé par la suite».
Il a invité les citoyens au « respect des mesures de prévention pour contrecarrer l’épidémie, d’autant plus que l’Algérie a amorcé déjà la courbe descendante ».
Dr Yousfi, également chef de service des maladies infectieuses à l’EPH de Boufarik, a mis l’accent sur « l’impératif de suivre attentivement les recommandations du comité scientifique du suivi de l’évolution de la pandémie, en vue d’atténuer la pression sur les staffs médicaux et d’éviter au système de la santé de tomber dans un précipice, maintenant que le virus propagé entame son quatrième mois ».
Les hautes autorités avaient salué à maintes reprises les efforts consentis par les corps médicaux et paramédicaux qui veillent à la prise en charge des cas positifs, et grâce à leur dévouement et aux mesures de prévention, la situation épidémiologique a été sous contrôle en Algérie ».
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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