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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le gène ApoE, et en particulier sa variante ApoE4, semble en effet influencer le risque de développer une forme grave du Covid-19, d'après une étude publiée dans le journal of Gerontology Medical Sciences. Or, ce gène a de longue date été corrélé à un sur-risque de développer la maladie d'Alzheimer, et au contraire une protection contre les métastases dans le cancer de la peau.
Le gène ApoE influencerait le risque de développer une forme grave du Covid-19 jusqu'à pouvoir le multiplier par deux, d'après une équipe de l'Université d'Exeter (Royaume-Uni). L'intérêt pour ce gène particulier est lié à un constat fait par la même équipe et rapporté dans une prépublication (encore non validée par des experts pour publication).
Ces travaux partent du constat que les personnes atteintes de démence ont un risque plus élevé de contracter une forme grave de la maladie Covid-19.
« Plusieurs études ont montré que les personnes atteintes de démence courent un risque élevé de développer une forme de Covid-19 grave. Cette étude suggère que ce risque élevé peut ne pas être simplement dû aux effets de la démence, à l'âge avancé ou à la fragilité, ou à l'exposition au virus dans les maisons de soins », souligne dans un communiqué le Pr David Melzer, qui a dirigé ces travaux. « L'effet pourrait être en partie dû à ce changement génétique sous-jacent, qui les expose à la fois au risque de Covid-19 et de démence.» D'autres études seront nécessaires pour confirmer ces résultats, considérant notamment la différence importante de taille entre le groupe global (plus de 300.000 personnes) et celui des patients atteints de Covid-19 (721 personnes).
Cette conclusion repose donc sur une différence d'une quinzaine de personnes. 15 cas c'est apparemment peu, mais si les données et le modèle statistiques utilisés sont de qualité, cela peut suffire, commente auprès de Sciences et Avenir le Pr Daniel Wilson, spécialiste de la génétique en microbiologie à l'Université d'Oxford (Angleterre).
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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