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Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Une étude a ébranlé le monde scientifique et bat en brèche tous les espoirs placés dans cette molécule tant défendue par le Pr Didier Raoult. Ce dernier a d’ailleurs vivement critiqué cette étude qu’il a qualifiée de «foireuse» et «le Big data, une fantaisie délirante ».
La polémique enfle entre scientifiques à travers le monde depuis la publication dans la sérieuse et grande revue scientifique The Lancet, le 22 mai dernier, les conclusions d’une vaste étude montrant que la chloroquine, comme l’hydroxychloroquine, utilisées seules ou associées à l’antibiotique l’azithromycine, augmente le risque de mortalité et des troubles cardiaques.
Une étude qui a ébranlé le monde scientifique et bat en brèche tous les espoirs placés dans cette molécule tant défendue par le Pr Didier Raoult.
Ce dernier a d’ailleurs vivement critiqué cette étude qu’il a qualifié de « foireuse » et « le Big data, une fantaisie délirante ».
Cette étude qui porte sur un total de 96 000 patients, tous infectés par la Covid-19 admis dans 671 hôpitaux sur six continents entre le 20 décembre 2019 et le 14 avril 2020, dont 15 000 patients répartis sur quatre groupes, ont été traités avec ces molécules, soit seules ou associées.
Les résultats ont montré, selon les chercheurs, que ces traitements sont inefficaces et augmentent le risque d’arythmie cardiaque et une surmortalité estimée à 23,8% pour le groupe hydroxychloroquine et antibiotique, le protocole utilisé actuellement en Algérie.
« Chacun des protocoles, quand il a été utilisé pour le traitement de Covid-19, a été associé à une diminution de la survie à l’hôpital et une augmentation de la survenue des arythmies ventriculaire », affirment donc les auteurs de l’étude, avançant qu’ils avaient été «incapables de confirmer un bénéfice de l’hydroxychloroquine ou de la chloroquine sur le pronostic des malades», concluent les chercheurs.
Des résultats qui ont vite fait réagir l’OMS en décidant de suspendre toutes les études cliniques menées avec l’hydroxychloroquine et la chloroquine en partenariat avec des chercheurs «en attendant la vérification de ces données par un comité indépendant», selon le directeur général de l’Oms, alors que l’Agence du médicament en France décide de suspendre les 16 études lancées avec l’hydroxychloroquine.
Le Pr Didier Raoult, infectiologue de l’IHU de Marseille, fervent défenseur de ce traitement dès le début de l’épidémie, a déclaré que « cette étude n’est pas réalisée par des médecins, mais par des statisticiens. Des gens qui font du big data, une espèce de fantaisie complètement délirante ».
Les chiffres avancés n’ont aucune valeur pour lui. « Ils mélangent tous les traitements sans préciser les doses administrées.
C’est sûr, on peut se suicider avec l’hydroxychloroquine, si on en prend à haute dose. Tout comme le doliprane d’ailleurs qui en réalité est beaucoup plus dangereux », affirme-t-il.
Et de dénoncer : « La dérive dangereuse des journaux de recherche médicale qui tordent la réalité pour en donner une version bien éloignée de la vérité observable sur le terrain. »
Que décidera l’Algérie quant à la poursuite ou non de l’utilisation de ces molécules dont bénéficient 15 000 patients diagnostiqués par PCR et scanner à ce jour ?
Le traitement se poursuivra pour le moment affirme le Pr Smail Mesbah, infectiologue et membre du Comité scientifique du suivi de l’évolution de la Covid-19.
« La décision de mettre en place ce traitement a été prise par le conseil scientifique depuis le mois de mars dernier et les résultats à ce jour sont satisfaisants pour les patients traités.
A ce jour, nous n’avons pas enregistré des effets secondaires ni une sur- mortalité, tel que c’est décrit dans cette étude prospective publiée dans The Lancet.
Toutefois, la question sera examinée au sein du conseil scientifique, mais nous continuerons à traiter les cas de Covid confirmés selon le protocole établi et validé par le conseil scientifique », a déclaré le Pr Mesbah, précisant que l’Oms a suspendu ses essais cliniques engagés avec des chercheurs.
« L’Algérie ne participe pas à ces études », a-t-il ajouté. Il rappelle que « l’OMS n’a donné aucune recommandation quant à l’utilisation on non de l’hydroxychloroquine à ce jour ».
Abondant dans le même ordre d’idées, le Dr Mohamed Yousfi, chef de service d’infectiologie à l’EHU de Boufarik, rappelle que l’OMS n’a pas validé l’utilisation de cette molécule et n’a émis aucune recommandation.
« La décision de mise en place du protocole de traitement à partir du 23 mars dernier, a été prise entre experts cliniciens après avoir pris connaissance de l’expérience chinoise, des travaux du CDC à Atlanta, aux Etats-Unis, et ceux du Pr Didier Raoult à Marseille.
Un schéma thérapeutique avec l’hydroxychloroquine et deux autres molécules des antirétroviraux (Lopinavir/Ritonavir), dans le cas où l’hydroxychloroquine est contre- indiquée, a été validé et adopté par le ministère de la Santé.
Ainsi, 500 patients ont bénéficié de ces différents traitements depuis le mois de mars dernier dans notre hôpital, dont 350 avec l’hydroxychloroquine et nous n’avons pas eu de problèmes majeurs à ce jour », a déclaré le Dr Yousfi, qui estime que les données publiées dans the Lancet sont «exagérées», notamment pour la proportion relative au taux des décès estimé à 30% avec l’hydroxychloroquine associée à l’antibiotique.
Il signale que « ce médicament a été utilisé partout dans le monde et on n’a jamais considéré cette molécule dangereuse.
Il est prescrit depuis des années dans notre pays contre le paludisme ou dans les maladies auto-immunes avec précaution et nous n’avons jamais eu des effets secondaires de cette ampleur.
Maintenant pour ce qui est de poursuivre ou d’arrêter de traiter, la décision revient au comité scientifique du suivi de la Covid-19 ».
Le Pr Lyes Rahal, directeur de l’insp et membre du conseil scientifique chargé du suivi de l’étude d’une série de patients traités dans moins d’une dizaine d’hôpitaux du pays avec de l’hydroxychloroquine, associé et l’azithromycine ainsi que ceux traités avec les rétroviraux du Lopinavir et Ritonavir, dont les durées d’hospitalisation varient respectivement entre 7 à 10 jours, estime qu’il est important de souligner la nuance entre les essais cliniques et l’utilisation d’un traitement.
Pour le Pr Rahal, «ce traitement avec l’hydroxychloroquine validé par le conseils scientifique est utilisé et nous n’avons aucun problème d’ordre majeur, notamment concernant la mortalité.
Au contraire, nous avons un faible taux de mortalité avec l’utilisation de ce traitement. Toutes les équipes sont satisfaites des résultats obtenus. L’évaluation de notre étude est toujours en cours». Et de préciser qu’il a été élargi à toutes les formes cliniques de la maladie.
En attendant, le débat s’amplifie sur l’utilisation ou non de cette molécule dont le prix ne dépasse pas 5 euros et qui cacherait derrière cette polémique une menace des intérêts des grandes firmes pharmaceutiques dont leurs molécules sont aussi à l’essai.
La découverte d’un vaccin qui pourrait intervenir dans une année, selon les spécialistes, mettra, sans doute, un terme à toute cette polémique mondiale qui plombe les débats plus que sur les dangers du virus Sars-cov-2.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
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