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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
L’ingénierie marocaine n’a jamais autant brillé que depuis le déclenchement de la crise du Covid-19. Après quelque quatre modèles innovants de masques, la Fondation de R&D et d’innovation en sciences et ingénierie (FRDISI) revient avec un nouveau projet.
Cette fois-ci, la fondation lance un respirateur intelligent, baptisé « Dispositif médical intelligent distribué de respiration artificielle à modes multiples », SIRCOS. Le prototype, financé par Cosumar, a été développé en partenariat avec l’hôpital d’application de l’Université Mohammed VI des sciences de la santé (UM6SS). Un brevet a été déposé il y a une semaine à l’OMPIC, par la Fondation et Cosumar.
L’originalité du respirateur made in Morocco ? Ses trois modes de ventilation: contrôlée (volume et pression de l’air), assistée (avec une aide inspiratoire) ou les deux, avec la possibilité de jongler entre les modes. Grâce à cet appareil, le médecin peut surveiller à distance l’ensemble des paramètres avec des données et courbes détaillant l’état du patient en temps réel. Il a aussi la possibilité de procéder à des réglages à distance. En rentrant les informations de ses malades, il peut garder et analyser leur historique. En cas de problème, des alertes sont envoyées sur son smartphone. Il peut ainsi gagner en temps, en efficacité et en énergie.
Des négociations sont d’ores et déjà en cours de finalisation avec un industriel, afin de fabriquer et commercialiser le modèle le plus rapidement possible. L’idée est de concevoir un dispositif performant, mais également accessible, pouvant servir à l’ensemble des malades souffrant de difficultés respiratoires.
Les chercheurs de la FRDISI sont actuellement en train d’achever les tests en laboratoire, en coordination avec une équipe de médecins de l’hôpital de l’UM6SS qui suit toutes les étapes, dirigée par Pr. Khalid El Yamani, spécialiste en anesthésie, réanimation et médecine d’urgence, également médecin au service de santé militaire des Forces armées royales.
Les tests cliniques commencent incessamment à l’hôpital de l’UM6SS. Le processus de validation pourrait prendre quelques semaines. «L’université possède des simulateurs du corps humain. Les tests pourront ainsi démarrer sur des robots avant d’expérimenter le dispositif chez des patients», précise Hicham Medromi, directeur de la FRDISI, pilote du projet, également enseignant-chercheur à l’ENSEM (dont il est ex directeur).
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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