Lire le document (PDF UNICEF)
Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Ils appellent à la création d’un Ordre pour régir la profession
« La création d’un Ordre professionnel d’infirmiers renforce les obligations de formation et d’éthique et permettra de lutter contre l’anarchie que connaît ce domaine ».
Le confinement génère inévitablement un isolement important qui crée de véritables barrières avec la vie extérieure et partant avec de nombreux services qui étaient dans un passé proche à la portée de tout un chacun. Par conséquent, le confinement a mis tous les citoyens dans le même sac. Mais parmi les personnes confinées se trouvent des personnes âgées et d’autres ayant besoin de soins sanitaires spécifiques.
En ces temps exceptionnels, urgentistes et infirmiers mobiles jouent un rôle important pour prodiguer des soins aux personnes qui ne peuvent se déplacer. Ces soins permettent de conserver les patients à domicile, ce qui éviterait un engorgement des hôpitaux.
« Durant cette période de confinement nous voulons que les soins aillent aux patients et non l’inverse », explique Kaoutar, une infirmière mobile.
En compagnie d’autres infirmiers, elle nous explique qu’ils se sont réorganisés pour soigner prioritairement les personnes à risque en fournissant les prestations vitales.
Mais avec le prolongement du confinement, les inquiétudes augmentent au fil des jours et de l’évolution de l’épidémie aussi bien chez les patients qu’au rang des soigneurs. Cela ne semble pas freiner la motivation de ces équipes.
« En guise de soutien et de solidarité nous nous sommes engagés à continuer à maintenir toutes les prestations vitales possibles dans les limites de nos compétences. Nous allons poursuivre ce travail jusqu’à la fin du confinement malgré l’absence d’un cadre structurant », assure l’infirmière.
S’agissant de l’équipement, en plus du matériel de soins habituel, le personnel soignant peut effectuer des prises de sang et administrer des médicaments sous la supervision d’un médecin. Il dispose également d’un oxymètre permettant de mesurer le taux d’oxygène dans le sang. Des électrocardiogrammes pour détecter des troubles cardiaques sont parfois utilisés pour éviter un passage aux urgences hospitalières.
A la question de savoir si les soins prodigués à domicile en cette période de pandémie s’accompagnent de nouvelles mesures de prévention, la réponse est non.
« A l’exception du port des masques, il n’y a pas véritablement un grand changement dans nos habitudes. Ce qui change c’est que nous sommes devenus beaucoup plus attentifs à tous les gestes d’hygiène et de désinfection de stéthoscope, thermomètre et tous nos outils en permanence. Cela rassure et le soignant et le soigné », nous explique la même source. Cependant, les soins à domicile qu’assurent des entreprises privées ont grandement été revus. Seniors Maroc Care, société spécialisée dans l’accompagnement, l’aide et les soins des personnes âgées, a décidé de ne fournir ses services qu’auprès des patients grabataires dont l’état ne leur permet pas de se déplacer.
Entre l’esprit bénévole de venir en aide et les risques liés aux nombreux déplacements, les soignants à domicile souffrent du manque d’un cadre qui régit ce métier.
Zoheir Maazi, coordinateur de la campagne Nursing Now Morocco, déplore l’anarchie et le manque d’estime envers les infirmiers. L’absence d’un Ordre en est l’illustre preuve, souligne-t-il.
« La création d’un Ordre professionnel d’infirmiers renforce les obligations de formation et d’éthique et permettra de lutter contre l’anarchie que connaît ce domaine. Il accroît les contrôles et institue un processus disciplinaire pour régler toutes les failles. En cela, nous appelons à la création de cet Ordre qui fera œuvre utile. Il tendra à mieux garantir l’orthodoxie des pratiques professionnelles et à rassurer les personnes soignées », explique M. Maazi.
Et d’ajouter que cette initiative permettra de faciliter la transmission des pratiques, des savoir-faire, des savoir-être entre soignants expérimentés et nouveaux embauchés, favoriser le travail collaboratif entre soignants et renforcer le sentiment d’appartenance à une structure.
Ce secteur sensible recouvre les métiers d’aide-soignant, d’infirmier, et d’infirmier coordinateur. Leurs services sont de plus en plus sollicités en ces temps de pandémie. En attendant de s’ériger en Ordre professionnel qui évitera à ce métier de sombrer dans l’anarchie, une association est en cours de création.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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