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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Depuis le début de la pandémie de coronavirus, la question des masques de protection contre le virus n’a eu de cesse de se poser. En plus d’un manque de disponibilité de ce produit et la spéculation autour de son prix, aujourd’hui beaucoup de gens s’interrogent sur la conformité des masques disponibles et souvent fabriqués localement dans des petits ateliers.
Contacté par nos soins, Messaoud Belambri, président du Syndicat national algérien des pharmaciens des officines, affirme que les masques cousus dans des ateliers ne protègent pas certes à 100%, mais les experts préconisent de les porter. « Les masques que l’on trouve sur le marché sont fabriqués à base de tissus de différents modèles avec superposition de trois couches, ce qui permet une certaines protection.
Seulement, ces masques ne répondent pas aux normes techniques de l’OMS, mais les experts disent qu’il vaut mieux les porter que de rester sans protection », souligne M. Belambri pour qui ces masques sont utilisés par les employés de différents services et dans certains cas pour dépanner des praticiens. Il rassure que ceux qui commercialisent ces produits sont connus et encadrés par les ministères du Commerce, de l’Industrie et de la Formation professionnelle. A la question de savoir pourquoi la pénurie des masques persiste ?
Actuellement, explique notre interlocuteur, toutes les quantités importées par la PCH sont réservées pour les hôpitaux. Au niveau de la Pharmacie centrale, ils ont reçu, dit-il, des dotations remises aux professionnels qui exercent à titre libéral, aux médecins spécialistes, aux dentistes et aux pharmaciens du secteur privé.
« Nous avons reçu des dotations de 5 à 10 masques maximum, lorsque l’on sait que ces masques sont à usage unique, jetables au bout de 5 heures ou au mieux 12h, l’on comprend pourquoi le recours à la fabrication locale. Il fallait combler le vide et satisfaire une demande pressante », affirme M. Belambri qui déplore, au passage, l’augmentation des prix de ce produit. « Avant la crise, le prix du masque était de 15 DA e 20 DA.
Par la suite, il a augmenté pour atteindre les 45 DA et aujourd’hui, on le trouve à 100 même 120 DA. Au prix de gros, on nous le propose à 75 DA ou 80 DA. A l’international, le prix a été multiplié par dix », note le responsable du syndicat qui rappelle l’engagement des pouvoirs publics pour l’ouverture de 4 ou 5 unités pour la fabrication de masques répondant aux normes de l’OMS. Par ailleurs, M. Belambri a encore une fois alerté sur le manque de sécurité au niveau des officines.
En plus de la crise sanitaire, les pharmaciens sont confrontés à l’insécurité. « Les agressions émanent de délinquants à cause de psychotropes et aussi le vol d’argent. Il y a une recrudescence des actes en cette période de confinement où les gens sont devenus plus agressifs.
Les rues désertes profitent aux voyous qui opèrent des casses et infractions la nuit et les vols le jour. Une pharmacienne, mère de trois enfants, a été poignardée à Mascara par un voyou qui lui réclamait de l’argent », déplore M. Belambri qui exige plus de sécurité autour de ces officines.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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