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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
L'Algérie enregistre 17 cas de coronavirus en une semaine. L'Institut Pasteur d'Algérie est submergé pour les tests de diagnostic.
Des cas de coronavirus sont confirmés de jour en jour depuis le confinement de toute une famille infectée à Blida par un parent proche venu de France et des sujets contacts. Dans un communiqué rendu public hier, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a annoncé la confirmation de quatre nouveaux cas.
Ce qui porte le nombre de cas confirmés à 17, dont un nourrisson. Deux parmi les quatre nouveaux cas enregistrés, ont été contaminés à Blida avant de se déplacer à Mascara. Ils y sont hospitalisés en ce moment. Il s'agit toujours des membres d'une même famille, à savoir cousins et cousines très proches.
Le nombre de cas en confinement à l'hôpital de Boufarik s'allonge puisque toutes les personnes qui ont été en contact étroit avec cette famille se sont présentées, ont été prélevées et mises en isolement en attendant les résultats du laboratoire de l'Institut Pasteur d'Algérie, seul laboratoire de référence habilité à faire ce type d'examen en Algérie.
Au rythme où va la progression du nombre de cas de coronavirus Covid-19, cette unique structure, qui fonctionne avec une équipe réduite, risque d'être submergée par le nombre de prélèvements, surtout que les cas de grippe saisonnière sont également prélevés et analysés.
Interrogé à ce propos, le directeur général de la prévention au ministère de la Santé, le Dr Djamel Fourar, signale que des instructions ont été données pour mettre en place les conditions nécessaires afin de prévoir une décentralisation du diagnostic. Des centres de référence seront équipés pour justement assurer ce travail de diagnostic au niveau régional, notamment à l'Est, l'Ouest, le Centre et le Sud.
Ce qui pourrait effectivement diminuer la charge sur le laboratoire de virologie de l'Institut Pasteur, qui montre déjà des signes de fatigue de l'équipe en place. Il a souligné que le test de diagnostic s'effectue au sein de la structure hospitalière par un infectiologue référent.
Le test consiste en un prélèvement respiratoire au niveau du nez et de la gorge, qui sera mis dans un kit spécial et acheminé par la suite vers le laboratoire de référence équipé spécialement pour ce type d'examen, en l'occurrence l'Institut Pasteur.
Les résultats sont obtenus au bout de cinq heures. Un patient est déclaré guéri après avoir effectué un second test diagnostic et obtenu les résultats négatifs, nous a expliqué le Dr Derrar, directeur général du laboratoire de référence à l'Institut Pasteur d'Algérie.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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