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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le nouveau coronavirus Covid -19 est désormais présent en Algérie avec cinq cas confirmés depuis le 25 février dernier, dont quatre membres d'une même famille. Une mère et ses trois filles âgées respectivement de 17, 24 et 29 ans.
Ces dernières sont actuellement en isolement à l'EHS de Boufarik et l'une d'entre elles est à El Kettar, à Alger. Des cas liés directement au ressortissant algérien, âgé de 83 ans, un parent à la famille venu de France du 14 au 21 février dernier. Plus de 22 sujets contacts avec ces derniers ont été prélevés et mis en quarantaine à l'EHS de Boufarik, en attendant les résultats des prélèvements. «Il y a encore des personnes qui arrivent à l'hôpital pour se faire dépister. Elles affirment avoir été en contact étroit avec la famille infectée. L'enquête épidémiologique est toujours en cours pour identifier les sujets contacts avec le patient zéro et les membres de cette famille.
« C'est l'unique moyen de freiner la propagation du virus », signale le Dr Mohamed Yousfi, chef de service des maladies infectieuses à l'EHS de Boufarik. Et de signaler que les services infectieux des différents établissements hospitaliers du pays sont préparés pour prendre en charge les cas suspects et les patients infectés, que ce soit pour l'isolement ou la prise en charge. La question qui se pose aujourd'hui est de savoir si les personnels médical et paramédical sont suffisants et prêts en cas de progression du nombre de cas et une étendue vers une épidémie.
Ce qui nécessitera effectivement la réquisition des services médicaux, notamment les salles de réanimation, car les vrais services de réanimation se comptent sur les doigts d'une seule main. Il faudra un personnel qualifié et préparé à ce type de pathologies sachant que des mesures spécifiques doivent être prises vis-à-vis des cas suspects et ceux confirmés. «Pour le moment, nous sommes mobilisés et il est clair que si la situation évolue vers une épidémie, nous serons dans l'obligation de mobiliser tous les moyens de l'établissement hospitalier», signale un gestionnaire d'un CHU de la capitale.
Interrogé à ce propos, le Dr Samia Hamadi, sous-directrice à la direction de la prévention chargée de l'alerte sanitaire au ministère de la Santé, affirme que tous « les établissements hospitaliers dotés de service infectieux sont concernés par la prise en charge en cas de multiplication du nombre de cas. Ces centres sont mobilisés selon le dispositif mis en place déjà, lors de l'épidémie du H1N1. Ce dispositif a été réactivé pour faire face au nouveau coronavirus Covid-19 », a-t-elle souligné en précisant que «d'après les experts, seulement 5% des cas infectés nécessitent une prise en charge en réanimation. En cas de besoin, les personnes contaminées dans un état grave seront bien sûr orientées vers des centres de références dotés de service de réanimation», a-t-elle rassuré.
Elle a, par ailleurs, rappelé que le plan de préparation et de riposte face au nouveau coronavirus Covid-19 a été parachevé et présenté, hier, au ministre de la Santé, le pr Abderrahmane Benbouzid, pour validation. Ce plan, présenté sous forme d'un document officiel, dont certains points des cinq principaux axes ont été déjà mis en œuvre, telle que la surveillance épidémiologique et virologique, la formation, le renforcement et l'organisation de services de santé, a pour objectif d'organiser les interventions du secteur de la santé en collaboration avec les autres secteurs à l'échelle nationale, notamment la Protection, civile, le secteur du transport, l'éducation nationale, etc.
Dans le contexte épidémiologique actuel et l'afflux important de patients présentant une atteinte respiratoire grave liée au SARS-CoV-2 (COVID-19), il est nécessaire de disposer d'outils de formation accélérée à la prise en charge de la défaillance respiratoire chez ces patients afin de rendre opérationnel un maximum de professionnels de santé.
C'est tout l'objet de ce cours qui se présente sous forme d'un « mini MOOC » qui nécessite 2 heures d'investissement au maximum. Plus d'informations
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