A cette occasion les deux représentants du gouvernement ont insisté sur l’importance de la recherche scientifique et l’impératif de la formation en immunologie au niveau doctoral (DESM). Le programme national de la recherche 2006-2010, a été également évoqué par les deux ministres qui ont fait remarquer que le financement de celui-ci est de 100 milliards de dinars sur les cinq années qui viennent. Ce chiffre, faut-il le rappeler représente 1% du PIB.

Composé de professeurs de médecine et d’université au niveau de tout le pays le réseau national en matière d’immunologie sera appelé, selon les intervenants, à s’élargir à d’autres thématiques telles que la biologie moléculaires. Il permettra de réaliser trois objectifs importants à savoir la fédération des énergies, la mutualisation des fonds et le partage des connaissances, des expériences et des résultats de recherche.

Longtemps absente du cursus universitaire, la discipline immunologie a commencé à reprendre son droit de cité à partir de 2000. Ce module qui ne bénéficiait que de 6 heures d’études par année, a vu une augmentation considérable de ses heures d’enseignement à 70 heures par année. Cependant les cours restent théoriques sans aucune pratique en la matière, selon les immunologues.

A ce sujet, ils affirment que depuis l’instauration du résidanat en immunologie en 1980, seuls 60 spécialistes en la matière ont été formés et ce n’est qu’en 2005 que la société algérienne d’immunologie a vu le jour. Abordant le chapitre recherche le directeur du laboratoire d’immunologie de l’IPA estime que le choix des projets de recherche doit respecter deux facteurs ; à savoir leur impact sur la santé humaine et leur prise en charge au niveau des centres de recherche internationaux.

Sarah SOFI