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El Watan | Algérie | 16/12/2009
Le professeur Ahsène Atik, le vice-président de la société arabe et la société algérienne de néphrologie, et chef de service de néphrologie à l’hôpital Ibn Sina du CHU Ibn Rochd de Annaba, a précisé dans ce sens : « L’objectif de notre rencontre est la mise à niveau et l’amélioration de la prise en charge des 12 500 insuffisants rénaux chroniques traités par hémodialyse dans les 270 centres que compte le pays. Non moins importantes, la sensibilisation et la prévention sont deux vecteurs permettant un dépistage précoce de l’affection rénale et bien sûr une prise en charge à temps. »
L’ensemble des néphrologues et urologues algériens, aux côtés de leurs pairs étrangers venus du Liban, Koweït, de Syrie et France, a donc été sollicité à Annaba pour prendre part à cet important évènement médical. Plus de 36 communications ayant trait aux différentes pathologies ont été largement débattues par les congressistes, dont huit orales libres. Face à leurs confrères de tous les CHU du pays, ils ont été amenés à rétablir une configuration plus équilibrée de cette importante discipline médicale. Durant deux jours donc, quelque 350 spécialistes nationaux, arabes et européens, dont d’imminents professeurs et chercheurs de renommée tels les professeurs M. Benabadji, T. Rayane et A. Atik, ont eu à défendre des thèses et échanger des expériences. Ils ont eu également à participer à une formation médicale continue dont le thème est « Confrontations anatomo-cliniques de cas de GNC et transplantation rénale ». Il s’agissait pour les néphrologues de combler les brèches en matière de sensibilisation et de prévention, de consolider et d’approfondir la communication dans le monde de la néphrologie et la transplantation rénale, une spécialité en butte à plusieurs problèmes, notamment au CHU de Annaba. Spécialistes en néphrologie, en médecine légale, radiothérapeutes, médecins en post-graduation et étudiants en sciences médicales ont eu hier du pain sur la planche pour s’interroger, développer et convaincre. Sur le volet de la transplantation rénale en Algérie, le constat est amer : de l’avis des spécialistes, cette intervention chirurgicale, lourde de surcroît, a été délaissée par le ministère de tutelle. « Il a préféré investir dans les implants cochléaires dont l’unité coûte prés de 2,5 millions de dinars pour une pathologie secondaire, que de s’engager dans la transplantation rénale sachant que les frais de la prise en charge d’un malade transplanté sont réduit à 50% après l’intervention », ajoutent les mêmes sources. Ce dont ne doute pas le Pr. Kadi qui a exigé l’implication de tout le monde pour réussir cette noble mission.
Par M. F. Gaïdi
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