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Revue de presse

En l'espace de six mois : l'Algérie a importé pour 65 millions d'euros de médicaments anticancéreux

Le quotidien d'Oran | Algérie | 25/11/2009

L'importation des médicaments anticancéreux a atteint 65 millions d'euros en valeur, durant le premier semestre 2009. Ce chiffre a été révélé par le ministre de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière, M. Saïd Barkat, qui répondait, lundi dernier, aux députés qui l'interrogeaient lors de la séance de l'examen du projet de loi de finances 2010, précisant que la moitié des médicaments achetés a été importée par les pharmacies centrales des hôpitaux. Saïd Barkat a salué au passage les mesures prises l'an dernier, par le gouvernement, visant à alléger la facture d'importation des médicaments. La loi interdit, en effet, tout recours à l'importation de médicaments produits localement en quantités suffisantes et consacre la généralisation de la consommation des médicaments génériques.

Mais voici donc une facture médicamenteuse qui demeure encore salée pour le pays. Le secteur de la Santé fait souvent parler de lui en raison de pénuries de médicaments. Mais concernant cette question, Saïd Barkat réfute toute idée de pénurie de médicaments en Algérie. «Il n'y a pas un seul médicament qui manque, notamment les médicaments de traitement du cancer ou des maladies chroniques», a-t-il déclaré en marge de la séance plénière de l'APN consacrée aux questions orales. « Au niveau de la pharmacie centrale des hôpitaux, les produits sont disponibles pour toutes les maladies chroniques et pour plusieurs mois», s'est-il défendu. Pourtant, dans les hôpitaux, les praticiens font état d'une rupture de stock concernant plusieurs produits. Les cancéreux souffrent du manque de médicaments pour ralentir l'évolution de leurs tumeurs. Le Methotrexat, produit de chimiothérapie, utilisé dans les services d'oncologie médicale, est rare. «De nombreux malades ont été contraints d'arrêter leur cure à cause de l'indisponibilité de ce produit. Le Melphalan, un anticancéreux utilisé par voie orale, est également touché par cette pénurie. Des chirurgiens se plaignent aussi du fait que des actes médicaux ne sont pas pratiqués en raison de cette pénurie de produits. C'est le cas, par exemple, des produits utilisés pour la réalisation des Imageries par résonance magnétique (IRM). C'est aussi le cas du médicament nécessaire pour la réalisation d'une fibroscopie (xylocaine visqueuse).

Plusieurs gestionnaires d'hôpitaux se plaignent du manque de produits vitaux dont les commandes ont été transmises à la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH). Les délais de livraison ont pourtant été fixés par la réglementation qui prévoit qu'en cas de défaillance du fournisseur retenu suite aux appels d'offres qui sont lancés et exécutés, l'hôpital peut acquérir les produits dont il a besoin auprès d'autres fournisseurs, à la charge du soumissionnaire retenu au préalable. Devant cette situation, le ministre de la Santé estime de son côté qu'»il ne s'agit pas de mauvaise gestion, mais de mauvaise perception et, parfois, de mauvaise volonté des prescripteurs et même de ceux qui orientent». «Il faut orienter vers les produits qui ne coûtent pas cher et qui sont efficaces, et bons pour le malade et l'économie nationale», s'est-il défendu récemment.

A signaler que la moitié du budget de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) est consommée dans l'achat de médicaments anticancéreux. La PCH a dépensé, au cours du premier semestre 2009, 35 % de son budget pour l'achat de médicaments produits localement et 65 % dans les médicaments importés.

M. Barkat a, par ailleurs, annoncé que dans le cadre du plan national de lutte contre le cancer, de nouveaux centres chargés de la prise en charge des cancéreux seront réalisés pour atteindre à l'horizon 2012 plus de 19 centres qui seront équipés de matériels modernes.

Le ministre a, en outre, promis que 13.000 nouveaux cadres de la santé seront recrutés durant l'année à venir dont 1.536 médecins spécialistes, 2.500 médecins généralistes et 6.124 paramédicaux. M. Barkat a souligné qu'une enveloppe financière a été allouée pour la réalisation de 24 écoles de formation paramédicale.

Par Amine L.

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