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Revue de presse

Essentiels pour la prise en charge des malades atteints d’hépatite : les appareils de dosage de la charge virale toujours introuvables au CHU

La Tribune | Algérie | 15/11/2009

Il y a à peine quelques mois, la Tribune avait traité du sujet des hépatites B et C. Un premier constat sur ces affections et leur prise en charge a été mis à nu par le professeur Dali Chaouche au CHU de Constantine. Le parcours du combattant des sujets atteints a trait, notamment au suivi en matière du dosage de la charge virale dans l’ADN (le nombre de copies de virus dans le sang) et du génotypage respectivement en hépatites B et C. «Le malade devrait faire des prélèvements tous les trois mois pour mesurer l’efficacité du traitement.

Malheureusement, il n’existe toujours pas d’appareil au niveau des structures hospitalières pour faire ces bilans», se désole notre interlocuteur. Il devait indiquer : «Il est incompréhensible qu’un CHU de la trempe de Benbadis de Constantine ou d’Annaba ne disposent pas de ces outils de travail aux hépatites. Cela coûte moins d’un scanner et d’une IRM.» Les malades prenant ordinairement le tempo de leur charge virale avaient pris l’habitude de se rendre à Batna chez le privé. Ce dernier aurait, selon des informations, cessé d’effectuer ce genre de test. Pourtant, le marché est juteux. «Le patient s’acquitte de 12 000 DA tous les trois mois», apprend-on du CHU. Ce grand handicap a été substitué dernièrement par une convention élaborée en accord avec trois laboratoires constantinois et un institut en France. «Les laboratoires se chargent du prélèvement du sang aux patients et le convoient à Paris», explique le professeur.Le coût de cette opération varie entre 10 000 et 12 000 DA.

Les moyens ne sont pas offerts à tout le monde pour se permettre ce prélèvement combien primordial pour mesurer l’efficacité du traitement. En matière d’admission, le CHU accueille en moyenne deux nouveaux cas par mois, révèle le médecin qui éclaire encore sur cette maladie et le but des médicaments administrés. «On cherche à éviter surtout les cancer et la cirrhose du foie», dit-il. Au même chapitre thérapeutique, M. Dali Chaouche estime que «les progrès dans les domaines du diagnostic ont évolué, ce qui nous permet de connaître de mieux en mieux cette maladie. Aussi, sur le plan de la thérapeutique, on dispose maintenant de nouvelles molécules qui donnent de bons résultats à long terme. Mais elles sont absentes des officines des CHU en dépit des promesses des pouvoirs publics sur la disponibilité des nouveaux modes thérapeutiques des hépatites». Les médecins continuent d’utiliser le traitement classique qui a prouvé ses limites puisque le Pegasys (solution injectable) n’offre que 30% en résultat avec l’hépatite B. Contrairement à la C, du moins maîtrisable avec la disponibilité des traitements, faudra-t-il le souligner, en différents CHU. Il existe de nouvelles thérapeutiques à base des analogues (t) Nucleos idique. L’antécavir est beaucoup plus recommandé mais il revient trop cher aux patients. La boîte coûte environ 52 euros ! Il faut l’administrer à longue durée. En cas de rupture de sa prise, la maladie pourrait développer une résistance.

M. Dali Chaouche, qui apporte ces précisions, s’interroge sur l’éventuelle stratégie adoptée par le CHU si ce médicament venait à prendre place dans les services. «Qui va bénéficier de ces nouvelles molécules ? L’accès ne sera pas facile. Cela dit, il faut mettre en place une bonne stratégie apte à réguler les stocks à travers les malades sans qu’il y ait de mauvaises surprises liées aux pénuries.» Actuellement, il y a deux malades admis qui ont pu se procurer ces comprimés en France. Mais ils demeurent «inquiets» dès lors qu’ils doivent songer à relancer la commande par leur propre moyen. Cela est onéreux ! Pour rester dans l’essor entrepris par la corporation scientifique et également le rush dans l’industrie pharmaceutique, le professeur ouvre une parenthèse et soutient : «Les hépatites touchent beaucoup de personnes dans le monde.

Ainsi, l’industrie pharmaceutique devient un enjeu commercial fort important avec la multiplication des firmes. Toutefois, il faut savoir tirer profit de tel ou tel progrès, comme il est essentiel de ne pas occulter les aspects négatifs des produits proposés. La concurrence devrait s’ouvrir davantage pour mieux servir le malade.» Sollicité pour s’exprimer sur le dernier congrès de Boston sur les hépatites, il dira : «La réalité est difficile. Il faut affronter les problèmes en dehors de ces sphères. Ce sont les préoccupations pratiques qu’il importe de solutionner pour une meilleure prise en charge du malade et ce, grâce à l’activité accrue des comités, notamment en milieu national.» Se référant à la prévalence de 2006, la wilaya de Constantine est restée dans la moyenne nationale avec 0,71% soit 7/1000 atteints par l’hépatite B, selon les données fournies par le centre de transfusion de sang, alors que la moyenne est de 1%. Cependant, ce taux est beaucoup plus significatif dans les services d’hémodialyse, tandis que l’hépatite C varie entre 0,8 à 1,5%. Seule la prévention pourrait minimiser et écarter une éventuelle contamination par les virus. L’hygiène et l’utilisation unique des outils, notamment en milieu de soins, restent les recommandations administrées par les médecins pour échapper aux virus. Une prévention hautement prônée tant le CHU ne parvient toujours pas à offrir la demande des moyens du bord revendiquée par ces médecins spécialistes.

Nasser Hannachi

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