Cela ne demande pas grand-chose en réalité. C’est, d’ailleurs, sur une simple prise de sang, et encore pas besoin de faire l’impasse sur le p’tit déj pour, il n’y a nul besoin d’être à jeun. Enfin, comme les laboratoires privés pullulent sur le territoire, passer ce test ne foulerait pas non plus, loin s’en faut, la cheville de celui qui y va de bonne volonté.Quoi qu’il en soit, il s’agit finalement de sa santé, pas des laborantins et encore moins des médecins qui auront, a posteriori, à procéder aux réparations des dommages quand la situation se corsera.

Alors, quand il faut y aller, autant… y aller.Soulignons, toutefois, que ce sont plutôt les hépatites B et C quoique moins répandues que la A qui restent le plus à craindre en raison de leur mode de contraction mais aussi de leur dangerosité. Preuve en est que pour l’hépatite B, au moins 2 milliards de personnes dans le monde ont déjà été en contact avec le virus en raison de sa nature de transmission (sexuelle) et les deux millions de décès par an en justifient amplement le degré de létalité.Même si le reproche d’appréciation arbitraire pourrait nous être légitimement fait, considérons que l’hépatite B ne risque pas de trop se répandre en Algérie.

Mais cela n’empêchera pas l’hépatite C d’assurer la relève, sachant que le moyen le plus rapide d’en être infecté est lié au contact direct du sang. Et dans ce registre précis, il faudrait bien entendu tout juste songer aux dons de sang et à la qualité de celui-ci, aux transfusions sanguines d’urgence qui peuvent être faites sans que le sang soit testé, etc. L’imaginaire populaire a plutôt tendance à connaître plus la jaunisse que les hépatites, peut-être en raison du teint difficile à dissimuler de la personne infectée.

Par A. lemili