Ainsi, peut-on lire sur l’état récapitulatif de ces cas, dressé par le service de la prévention pour la période allant de janvier à avril 2006, 241 cas de piqûre de scorpion non mortelle, 502 cas atteints de brucellose et 1200 cas de leishmaniose à travers le territoire de la wilaya. Pour la précision, chez la plupart de arachnides vivant dans la région, la piqûre est douloureuse mais rarement mortelle contrairement aux autres espèces que l’on trouve à Ouargla dans d’autres lieux, dont l’envenimation tue dans beaucoup de cas.

Par ailleurs, si la brucellose qui est une maladie infectieuse causée par une bactérie ne pose pas de problème à condition de la prendre en charge à temps et convenablement, la leishmaniose cutanée désignée souvent par le clou de Biskra, une infection due à la piqûre d’un insecte appelé le phlébotome, provoque des dégâts incommensurables sur le corps humain sous formes de cicatrices profondes et disgracieuses. Les campagnes d’éradication, on en parle depuis longtemps, mais les résultats sur le terrain sont peu probants si bien que les cas de leishmaniose prolifèrent dangereusement ! La mise en place d’un plan de lutte qui doit associer comme intervenants l’administration sanitaire, les élus et la société civile et même les pompiers s’avère finalement une solution incontournable pour, sinon éradiquer ces fléaux, atténuer les ravages qu’ils provoquent.

Abdelkader Zighem