Les villes les plus touchées sont, pour l’heure, Alger, Tizi Ouzou et Aïn Témouchent. Les services sanitaires ont ainsi découvert les symptômes de cette maladie chez une ressortissante étrangère, venue de France, qui séjourne depuis peu à Alger. Une femme de 32 ans, habitant Alger, a été recensée comme porteuse du virus. Mais c’est à Aïn Témouchent que le virus s’étend le plus vite. Dans la ville de Beni Saf, trois garçons âgés d’à peine quatre, cinq et six ans ont contracté le virus. Selon le communiqué du ministère, une fillette de 10 ans et une jeune fille de 18 ans n’ont pas été épargnées par la grippe A (H1N1). La maladie a également touché deux dames âgées de 67 et de 78 ans. Toutes ces personnes, précise-t-on, sont actuellement hospitalisées dans des services de référence et sont sous une étroite surveillance médicale. Parmi les cas confirmés à Beni Saf, certains ont été dépistés grâce au réseau de surveillance, mis en place en août 2009, et qui est basé, selon la description du ministère de la Santé, « sur la création de 34 postes sentinelles répartis sur tout le territoire national ».

Le ministère de la Santé a précisé que des mesures médico-sanitaires prévues dans le plan national de lutte contre la pandémie de grippe A/H1N1 « ont été initiées et que les investigations se poursuivent pour dépister de nouveaux cas de grippe Malgré l’augmentation du nombre de malades scolarisés, le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a écarté l’éventualité de la fermeture des écoles. « Il est inconcevable de fermer toutes les écoles à cause de deux ou trois cas de grippe enregistrés à Aïn Témouchent et d’un autre non confirmé à Alger », a-t-il affirmé dans une récente sortie médiatique à Aïn Defla. Le ministre a précisé que la décision de fermeture des écoles « est du ressort de l’équipe médicale après évaluation de la situation épidémiologique conformément à des critères bien définis ». Le ministre de l’Education nationale a déclaré que son département avait pris toutes les mesures préventives nécessaires pour contenir les nouveaux cas de grippe porcine dans les établissements éducatifs en coordination avec les services sanitaires. « Des instructions strictes ont été données aux responsables des établissements éducatifs et au personnel médical relevant des unités de dépistage afin de « suivre » la situation en milieu scolaire en vue d’une prise en charge rigoureuse », a-t-il souligné.

Par A. B.