Nous désirons aussi créer un comité de références de suivi et d’évaluation du programme d’aide au sevrage tabagique qui se chargera de la confection des dossiers médicaux de tabacologie», annonce le Dr Yacine Terkmane, premier vice-président de l’association El Badr. Pour le formateur Pr Hamdi Chérif Mokhtar, médecin chef du service de médecine préventive et épidémiologie du CHU de Sétif, président de l’Observatoire africain de lutte antitabac, président de l’Association «Ennour» d’aide aux malades du cancer et coordinateur algérien du programme TSF, ce qui a été fait à Sétif doit être absolument réédité à Blida. «Beaucoup de fumeurs veulent arrêter mais ne savent pas comment s’y prendre, et c’est ce que nous avons constaté dans la wilaya de Sétif. Grâce à une courte formation à nos praticiens qui reçoivent des centaines de malades à longueur de la journée, ils ont réussi à convaincre une grande majorité. Pourquoi pas à Blida ? », s’interroge le spécialiste avant d’enchaîner : «Nous avons ramené notre modeste expérience et espérons la généraliser sur le territoire national pour qu’on puisse, enfin, dire qu’on a marqué des points contre le tabac et ses effets néfastes non pas sur le fumeur mais sur toute une société.»