Grâce à ces orientations, l'Algérie, qui dispose du potentiel humain et des moyens financiers, pourra, dans les cinq ans à venir, fabriquer ses médicaments génériques. Des échanges d'expériences avec les pays du Maghreb, notamment avec la Tunisie, ont été explicités à l'occasion de ce congrès où l'intervenant a mis l'accent sur la réglementation et la gestion des médicaments en Tunisie. Un échange qui reposera sur une complémentarité de fabrication des médicaments et sur une concertation dans le domaine en question. Pour le président de la SAC, le marché du médicament en Algérie coûte pas moins de 1,9 milliard de dollars entre importation et production, soit plus de 50 dollars par habitant.

Par ailleurs, cette manifestation scientifique multidisciplinaire, à laquelle ont pris part d'éminents professeurs algériens, tunisiens, marocains et européens, a été l'occasion pour renforcer les échanges de pratiques, de techniques et d'expériences médicales entre ces pays. Il est question, selon le président du congrès, M. Boubekeur, de renforcer cet espace de concertation notamment pour le cas de la prise en charge du cancer et, surtout, de développer la formation continue au profit de la corporation. A noter que trois rencontres nationales sont prévues d'ici le mois de mai. D'autres thèmes liés aux infections nosocomiales, aux thérapies ciblées, à la coelio-chirurgie avancée ont été abordée par les participants dont une conférence sur les nouveaux risques sanitaires. Ainsi, et tout en saluant les efforts consentis par le gouvernement en matière d'amélioration continue qui porte désormais la médecine et la chirurgie à travers le monde, les organisateurs ont souligné l'effort déployé pour améliorer la formation. A noter que d'éminents professeurs ont été honorés pour les efforts déployés dans le domaine de la recherche médicale, lors de la cérémonie d'inauguration de ce 38ème congrès qui a vu la présence des autorités locales et du Consul du Maroc à Oran.

par K. Assia