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Revue de presse

Transplantation d’organes en Algérie : entre mythes et réalités

El Watan | Algérie | 25/10/2009

La transplantation d’organes, pour laquelle des programmes nationaux ont été consacrés, semble être à la croisée des chemins. Si la greffe de reins et de la cornée a connu durant deux années un véritable essor, la transplantation hépatique fait face à d’énormes problèmes qui entravent son développement. Les patients nécessitant une greffe hépatique demeurent otages d’une désorganisation générale dans le secteur et d’une démobilisation des équipes spécialisées. La majorité décède et d’autres finissent leurs jours au niveau de l’unité d’hépatologie du service de gastro-entérologie à l’hôpital Mustapha Bacha puisque les transferts à l’étranger ne sont plus tolérés.

Le manque de moyens matériels, techniques, humains figure parmi les causes de cette altération d’une pratique médicale pourtant maîtrisée et très prometteuse. Les chirurgiens, les anesthésistes réanimateurs, les biologistes, et tous les acteurs intervenant dans la transplantation sont unanimes à dire qu’il est urgent de revoir la législation algérienne à ce sujet, les structures hospitalières étant capables d’assurer cette chirurgie d’autant plus que les compétences existent. Le premier congrès de la transplantation organisé, jeudi au palais de la Culture, a été une opportunité pour tous ces scientifiques de poser les problèmes rencontrés et lancer une réflexion pour donner une nouvelle dynamique à la transplantation d ’organes en Algérie.

Le président de la Société algérienne de transplantation d’organes, le Pr Chaouche, Chef de service de chirurgie thoracique à l’hôpital Mustapha Bacha, a plaidé pour la levée de tous les obstacles pour faire de cette pratique médicale une grande spécialité avec tous les moyens nécessaires. Il est urgent, selon lui, d’améliorer l’environnement pour arriver à procéder aux prélèvements sur cadavres. Pour ce faire, a-t-il expliqué, il y a des préalables. « Avant de procéder au prélèvement d’organes sur les cadavres, l’environnement doit être adéquat et décent pour inspirer confiance aux familles des donneurs et des receveurs d’organes. Ainsi, ce sera plus facile de demander à la famille de la personne décédée l’autorisation de prélever un organe sur le cadavre ». Il a également appelé les médecins à faire montre de pédagogie pour expliquer la mort cérébrale, Il a appelé dans le même contexte à ne pas confondre le coma avec la mort cérébrale car, a-t-il insisté, celui qui est mort cérébralement est déclaré comme mort.

Le Pr Chaouche a évoqué d’autres part les contraintes en matière d’infrastructures, estimant que l’on ne pourrait parler réellement de donneur-cadavre que lorsque l’on sera installé dans des locaux accueillants avec des gens inspirant confiance. Il a précisé que les spécialistes sont là pour définir les priorités et les règles à observer pour bien mener cette lourde tâche. « La médecine d’urgence doit investir dans l’homme et les services d’urgences doivent être améliorés par la construction d’un centre d’urgence digne de ce nom » a recommandé le président de la Société algérienne de transplantation d’organes. Permettre un large éventail de donneurs est l’une des recommandations des spécialistes. La législation algérienne mérite d’être révisée pour permettre aux malades de bénéficier de don d’organes en dehors de la famille la plus proche. Pour le Dr Belhadj, la transplantation d’organes fait face à de multiples contraintes. Elles sont scientifiques, culturelles et juridiques. Le développement de la greffe à partir de cadavres est l’alternative pour arriver à soulager les malades. Mais pour ce faire, les infrastructures et les centres des urgences doivent être adaptés. Pour le Dr Laribi, du service chirurgie thoracique à l’hôpital Mustapha, il est important que la législation aille vers cette option mais avant il faut mettre en place une logistique adéquate, informer et sensibiliser la population à ce sujet. « Nous attendons des changements dans la révision de la loi sanitaire qui va peut être se pencher sur la question », a-t-il ajouté. Les spécialistes souhaitent voir les conditions s’améliorer pour pouvoir donner un nouveau souffle à la transplantation d’autant plus que leur ambition est d’arriver à une greffe par semaine dans tous les services adaptés.

Par Djamila Kourta

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