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Revue de presse

Prise en charge des insuffisants rénaux : pour une charte du malade hospitalisé

El Watan | Algérie | 26/10/2009

Un malade n’a pas le droit de mourir, en 2009, d’une insuffisance rénale chronique », a déclaré un représentant de la commission santé, affaires sociales, travail et formation professionnelle à l’Assemblée nationale populaire (APN) à l’occasion de la journée parlementaire sur les traitements de l’insuffisance rénale organisée hier, en collaboration avec la Fédération nationale des insuffisants rénaux.

L’engagement est ainsi pris par les députés de porter haut les souffrances des insuffisants rénaux. Une douleur exprimée par ces malades mêmes, dont des enfants. Des témoignages qui ont ému l’assistance. Les insuffisants rénaux, dont l’état de santé se dégrade de plus en plus, ne demandent qu’à être pris en charge selon les normes. Ils sont aujourd’hui 13 000, dont 100 enfants, hémodialysés dans des conditions insoutenables. L’intervention de M. Boukhors, membre de la Fédération des insuffisants rénaux, intitulée « Autopsie d’un constat », résume l’état délétère où baignent les patients algériens. Pour lui, l’insuffisant rénal est aujourd’hui un fonds de commerce lucratif. « Il est victime de l’affairisme exercé par certains responsables de centres d’hémodialyse privés. Les malades sont contraints de payer de leur poche le sang traité, à défaut de fer injectable, et les fistules qui font partie intégrante de l’hémodialyse. Une fistule revient entre 10 000 et 26 000 DA. Il est de même pour les cathéters, un équipement exclusivement hospitalier cédé à 12 000 DA. Les enfants sont aussi victimes de ces pratiques que nous dénonçons », a-t-il signalé, en précisant que les enfants ne bénéficient pas de dialyse pédiatrique ni d’hormones de croissance nécessaires pour leur développement. M. Boukhors n’a pas manqué de dénoncer le détournement des malades des structures publiques vers les centres privés et la réduction du temps de dialyse, qui est normalement de 4 heures à 3 heures.

Cette situation, pour M. Boukhors, trouve sa cause dans le laxisme des autorités sanitaires et le manque de contrôle dans les structures de soins. Il déplore que 80% des hémodialysés soient atteint d’hépatite virale et que tous les malades mis sous dialyse péritonéale ne bénéficient pas de suivi médical. La mise en place d’une charte du malade hospitalisé, d’une réglementation adéquate des traitements des malades hémodialysés et l’institutionnalisation de la transplantation sont les recommandations retenues à l’issue de cette rencontre. Les experts ont déploré la « déliquescence » dans laquelle se trouve le système de santé en Algérie. Une réforme globale de tous les hôpitaux est suggérée et une réflexion est engagée pour une nouvelle restructuration dans le but d’accueillir les nouvelles pratiques médicales telles que la transplantation d’organes en procédant au prélèvement sur cadavre. Le professeur Aberkane, ancien ministre de la Santé, trouve scandaleux que des enfants ne bénéficient pas de moyens pédiatriques pour leur prise en charge. Pour lui, les compétences médicales sont présentes, il ne manque que la volonté politique pour « faire un vrai saut et soulager nos malades ». Il déplore que seulement 6 prélèvements ont été réalisés sur cadavre depuis 2002. Le professeur Si Ahmed El Mehdi a plaidé pour la promotion du don d’organe, notamment le prélèvement sur cadavre, mais auparavant, il est urgent de mettre en place les mécanismes nécessaires pour le bon fonctionnement scientifique, culturel, social et organisationnel. Pour lui, le rôle de l’ école, de la mosquée et des médias est primordial. Il plaide ainsi pour la création d’une agence de biomédecine. Il a estimé que le nombre des insuffisants rénaux, qui est actuellement de 13 000, avec les 3500 nouveaux cas, risque de connaître une flambée pour atteindre les 60 000 cas d’ici 2020. « Le budget de la santé ne suffira pas pour prendre en charge tous ces malades. »

Par Djamila Kourta

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