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Revue de presse

Le Glaucome, une maladie ophtalmique grave : contrôler la pression oculaire pour éviter la cécité

El Watan | Algérie | 05/10/2009

La prévalence de cette maladie est de 4,6 % au-delà de 40 ans l La maladie, signalent les spécialistes, est méconnue en Algérie alors qu’elle est réellement grave lorsqu’elle n’est pas diagnostiquée et prise en charge. Maladie insidieuse, pas de troubles visuels ni douleurs, le glaucome touche plus de 500 000 Algériens, il survient à partir de 40 ans et il évolue vers une cécité irréversible. Il est classé deuxième cause de cécité après la cataracte.

Inscrire cette maladie dans le tableau des maladies chroniques est aujourd’hui indispensable, selon la société algérienne du glaucome qui a organisé hier sa première journée nationale de la SAG sous le thème « Glaucome primitif à angle ouvert ». La société recommande par la voix de sa présidente, le Pr Tiar Malika, chef de service d’ophtalmologie à l’hôpital de Bab El Oued, des campagnes de dépistage de cette maladie à partir de 40 ans. La prévalence de cette maladie est de 4,6 % au-delà de 40 ans. La maladie, signalent les spécialistes, est méconnue en Algérie alors qu’elle est réellement grave lorsqu’elle n’est pas diagnostiquée et prise en charge. Il est urgent, signalent-ils, de lancer des campagnes de sensibilisation ainsi qu’un dépistage au sein des populations à risque.

Il faut expliquer que cette maladie, dont l’étiologie reste inconnue, peut survenir chez une personne qui ne souffre d’aucune douleur ni de troubles visuels. Sauf un dépistage, une consultation chez un ophtalmologue, peut détecter une forme débutante de cette maladie et pouvoir agir en urgence car il s’agit d’une maladie incurable. Il faut une sensibilisation au sein des populations comme cela est fait pour l’hypertension artérielle et ne pas confondre cette maladie avec la cataracte, relèvent-ils. Les résultats d’une enquête sur les facteurs de risque menée par l’équipe de l’hôpital de Bab El Oued dans une ville du Sud, précisément à El Oued, et les daïras avoisinantes ont révélé que sur 938 patients, 34 % étaient déjà connus glaucomateux alors que 55 % ont été révélés lors de cette enquête.

Les facteurs de risque retrouvés sont principalement, l’âge, les antécédents familiaux, l’hypertension artérielle et particulièrement la pression oculaire trop élevée, ce qui entraîne une destruction lente du nerf optique pouvant aboutir à la perte totale de la vue, a expliqué le Pr Tiar. Selon elle, le glaucome à angle ouvert est celui que nous rencontrons chez la majorité des patients. Quant au traitement, le Pr Tiar a souligné que lorsque la maladie est dépistée précocement, le traitement à base de collyre peut freiner l’évolution de la maladie. Une panoplie de marques est aujoud’hui disponible sur le marché. Les pouvoirs publics doivent ainsi se pencher sur cette maladie, sachant que le nombre d’aveugles en Algérie atteint des proportions alarmantes. L’on signale 30 000 aveugles et l’Algérie est l’un des pays rares en Afrique a voir la cataracte éradiquée. Ce chiffre ne reflète pas la réalité, selon le chef de service de l’hôpital Mustapha Bacha, il peut atteindre les 62 000, ce qui avoisine les statistiques françaises. Concernant les traitements, les spécialistes affirment que les collyres sont les médicaments les plus prescrits, ils sont souvent efficaces et ses gouttes sont administrées quotidiennement et à vie.

Par Djamila Kourta

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