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El Watan | Algérie | 02/10/2009
Le médecin citera d’abord, les textes relatifs à l’hygiène hospitalière, avant de citer les différents services qui en ont la charge.
« Les affections nosocomiales ne sont pas encore maîtrisées. On ne peut que les limiter en prenant un maximum de précautions », dira l’oratrice qui en citera quelques-unes telles l’hygiène des mains par le savon liquide ou une solution hydro-alcoolique, le port des gants et le nettoyage des surfaces...« La gestion des déchets hospitaliers », un sujet non moins important, est revenu au docteur Dali. Elle insistera sur plusieurs étapes de traitement des résidus, allant de la récupération dans des emballages en plastiques adaptés, à l’incinérateur, en passant par les différents contenants aux couleurs spécifiques. On apprend ainsi qu’on ne mélange pas les déchets ordinaires avec les DAS (déchets des activités de soins) ou les DASRI (déchets des activités de soins à risque infectieux) dont le transport, l’entreposage et la destruction doivent faire l’objet d’une attention particulière.
La communication portant sur les nombreuses mesures telles que définies par les textes législatifs laissent rêveurs l’assistance qui ne cesse de comparer la théorie et la situation de nos structures hospitalières. Force est de reconnaître qu’un long chemin reste à faire surtout si l’on se réfère à l’exposé suivant, donné par le docteur Ramdane. Traitant de « L’état des lieux et spécificités de l’EPH d’Aïn El Hammam », l’intervenante ne ménagera pas certains services telle la pédiatrie où beaucoup d’améliorations sont attendues. Abordant l’épineuse question du budget de l’hygiène hospitalière, M. Boutemeur, nous apprend qu’il est de l’ordre d’un peu plus de 3% du budget de fonctionnement de l’EPH. Une insuffisance que ne manquera pas de relever l’assistance, surtout concernant un chapitre auquel l’OMS fixe des normes drastiques. Pour clore le travail de la matinée et laisser place aux ateliers, le directeur de l’EPH reviendra sur la réforme hospitalière tout en apportant un éclairage sur certaines questions soulevées lors des débats. Il reconnaitra qu’on est loin de « la qualité de soins totale avec un risque zéro ».
Par Nacer B.
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