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Revue de presse

Insuffisance rénale chronique : les malades de plus en plus jeunes

El Watan | Algérie | 28/09/2009

Des centaines de malades souffrant d’insuffisance rénale chronique attendent une transplantation. Un cap que l’Algérie a du mal à dépasser tant que le projet de dons de reins sur cadavres n’est pas mis au point. Pourtant les déclarations des différents responsables qui se sont succédés au ministère de la Santé ont fait croire que le problème est désormais pris en charge. Les associations de malades et les médecins traitants ne cessent d’interpeller les pouvoirs publics sur cette problématique vécue au quotidien par les malades dont la « survie » est en danger.

Le dernier en date a été fait, samedi par la Société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation par la voix de son président le Pr Tahar Rayane à l’occasion de l’ouverture des deux journées de formation organisées en collaboration avec le Service de néphrologie de l’hôpital de Beni Messous, sur le « Traitement de l’urémie terminale ». Un aspect qui pose de sérieux problèmes aux patients notamment la pose de fistule artério veineuse au niveau du poignet permettant d’introduire des aiguilles pour assurer les séances de dialyse. Une intervention qui coûte entre 10 000 à 15000 DA dans les centres privés alors qu’elle ne se fait plus dans les hôpitaux publics.

Une opération indispensable pour le patient dialysé mais qui reste encore non remboursée par les caisses de la Sécurité sociale. Un autre moyen comme le corthex (un vaisseau artificiel) est aussi utilisé mais il est hors de prix pour les malades. Il revient à 40 000 DA et non remboursé. Pour le Pr Rayane, les abords vasculaires posent de sérieux problèmes dans la prise en charge des patients souffrant d’insuffisance rénale. Il interpelle ainsi les pouvoirs publics pour se pencher sur ces problèmes des malades notamment pour ceux qui ont un faible revenu. Il plaide ainsi pour la relance du projet du don d’organes sur cadavres. D’autant que le nombre d’insuffisants rénaux est en augmentation d’année en année. Environ 4000 nouveaux cas d’insuffisance rénale chronique (IRC) sont enregistrés chaque année en Algérie, dont la plupart sont des jeunes de moins de 20 ans, a indiqué le Pr Mustapha Benabadji, Chef de service néphrologie au CHU Mustapha Pacha (Alger).

« Chaque année, ce sont 4000 malades, notamment parmi les jeunes ayant moins de 20 ans, qui sont traités par dialyse, alors que dans les pays européens, les malades atteints d’insuffisance rénale ont plus de 70 ans », a t-il déploré. Il préconise la nécessité de « reprendre en main ce problème dans sa globalité, sur le plan de la prévention ». Au sujet de ces deux journées organisées par le CHU de Beni Messous en collaboration avec la Société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation, M. Benabadji a indiqué que cette rencontre scientifique se veut une opportunité pour « rappeler, notamment aux jeunes médecins en formation, l’historique du traitement de l’urémie terminale qui a connu un grand essor en Algérie ». « Une trentaine d’années auparavant, les gens mourraient d’insuffisance rénale », a-t-il rappelé, ajoutant qu’aujourd’hui, l’Algérie prend totalement en charge les malades qui se trouvent dans cette situation en matière de traitement par dialyse.

De ce fait, le Pr Benabadji a insisté sur le volet de la sensibilisation, afin de diminuer la fréquence de cette maladie. « Nous allons, à l’occasion de cette rencontre, faire un rappel historique sur le traitement de cette pathologie, afin de pouvoir en développer les concepts de prévention », a-t-il affirmé. S’agissant de la greffe rénale, M. Benabadji s’est félicité du fait que l’Algérie se soit « bien développée » dans ce domaine, faisant remarquer que « ce genre d’interventions se fait dans de bonnes conditions chez nous et les résultats obtenus sont satisfaisants ». Il a, en outre, indiqué que ces journées constituaient une occasion de plaider pour le développement de la greffe rénale au profit du conjoint auprès des pouvoirs publics. « Il y a des conjoints qui vivent les problèmes du malade et qui veulent donner leur rein, mais sur le plan légal, cela n’est pas encore possible », a-t-il regretté.

Par Djamila Kourta

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