Ainsi, alors que 480 évacuations urgentes ont été enregistrées durant l’année 2005, précédant justement cette décision ministérielle, leur nombre est appelé à s’accroître systématiquement avec une cadence mortelle inquiétante si une solution de rechange n’est pas envisagée immédiatement.

Le directeur du secteur sanitaire de Relizane qui se réjouit de l’ouverture de consultations spécialisées au centre de santé du boulevard Hadj Aroussi, ne cache pas moins son inquiétude devant l’ampleur que prend le problème de la prise en charge spécialisée. Prenant les devants, il vient, dans une correspondance adressée à la tutelle, de dresser un tableau des besoins en spécialistes dont, notamment, des obstétriciens, des chirurgiens, des réanimateurs, des radiologues et un néphrologue. Une commission ministérielle d’affectation aurait siégé lundi dernier mais, dans le milieu médical, on privilégie une mission chinoise ou, à défaut, une révision minutieuse des conventions avec certains spécialistes dont l’intégrité est demeurée intacte, malgré l’affront ayant entaché la profession au lendemain des conclusions de la délégation d’inspection ministérielle d’avril passé.

Benelhadj Djelloul B.