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Le quotidien d'Oran | Algérie | 11/07/2006
L’inauguration, qui s’est faite au niveau de l’hôtel Rym El-Djamil, et à laquelle ont assisté les autorités locales, les consuls généraux de France et de Tunisie, en plus de nombreux professeurs français venus de Marseille, de Montpellier, de Bordeaux, de Paris et aussi des Belges venus de Bruxelles, a été une opportunité, encore une, pour le professeur Saïdia Abderrahmane, président de la Société algérienne d’ORL, de la chirurgie de la face et du cou, de présenter un bilan honorable des activités de la société, dont entre autres cinq importants ouvrages traitant des différents cancers de la thyroïde et autres aspects scientifiques liés au thème en question.
Pour le professeur Saïdia, ce congrès, qu’organise la Société algérienne d’ORL, constitue une «opportunité d’échange d’expériences pour les différentes équipes françaises, belges et algériennes affiliées à différentes spécialités médicales compétentes dans la prise en charge des cancers en général, et cancers de la thyroïde en particulier, avait alors dit le professeur Saïdia, qui est aussi chef de service ORL et directeur général du CHU de Annaba, lors de la cérémonie d’ouverture.
«Nos objectifs sont doubles. Il s’agit, d’une part, de mettre les meilleures compétences et connaissances au service de nos malades et, d’autre part, de préparer nos étudiants à relever les défis induits par le formidable désir de l’homme de vivre plus longtemps et mieux surtout», avait encore ajouté l’orateur. Il n’a pas manqué de souligner que la présence de nombreux médecins venus de Tlemcen, d’Oran, de Mostaganem, d’Alger, de Constantine et de bien d’autres villes du pays était un gage de réussite du 5ème congrès qui privilégie la science sur toute autre considération. Au niveau de la faculté de médecine où se déroulent les travaux d’ateliers et les communications, une impression de recherche et de développement de procédés et moyens à mettre en place se dégage nettement au vu des 72 communications retenues.
«Cet engouement de la part des participants algériens, français et belges ne fait que renforcer notre élan et nous encourage à plus d’efforts afin de cerner au mieux tout ce qui peut nous aider à circonscrire tous les aspects générateurs de cancers de la thyroïde, afin que nous puissions nous préparer à une véritable prise en charge de cette maladie», nous a fait entendre un éminent professeur d’Alger.
Pour la circonstance, de nombreux étudiants en médecine ont tronqué leurs vacances pour assister aux travaux du congrès aux côtés de nombreux autres praticiens et pharmaciens de Annaba et sa région. «J’aurais aimé être dans tous les ateliers, pour en savoir et découvrir plus sur cette maladie pour laquelle je compte me spécialiser. Ce congrès est aussi une importante opportunité pour les étudiants en médecine. Il faut que cela se perpétue», nous a dit Mlle Karima, étudiante en 4ème année de médecine.
Pour le professeur Benkadri Hocine du CHU de Constantine, «ce congrès est une occasion qui permet à toute l’équipe de passer un message scientifique qui consacre le cancer de la thyroïde, qui était l’apanage d’autres spécialités et qui revient aujourd’hui de droit à l’ORL, dont les soins et la chirurgie se font merveilleusement bien. Car cette pathologie nécessite une prise en charge sérieuse par des spécialistes», nous a dit notre interlocuteur, dont l’avis est partagé par les docteurs Mecibeh et Bouchaïr, de l’hôpital Dorban de Annaba, qui nous ont fait part de leurs préoccupations de faire de ce congrès un élan supplémentaire pour une lutte à l’échelle nationale coordonnée contre les différents cancers.
De son côté, le professeur Pignat, des hôpitaux de Lyon, déclare que «les relations entre médecins de Lyon avec leurs homologues algériens ne datent pas d’aujourd’hui, ce qui veut bien dire que l’enseignement scientifique à ce stade est bien ancré dans ce domaine. J’ai déjà assisté au 3e congrès. Mes relations amicales et professionnelles se développent à chaque fois.
Aujourd’hui, c’est avec plaisir que j’assiste à ce congrès pour, d’une part, revoir mes amis que j’ai connus à travers différentes manifestations et, d’autre part, parler de tant de sujets qui me tiennent à cœur. Ma présence donc à ce congrès est le résultat du précédent congrès qui s’est tenu dans cette ville et qui m’a poussé à y revenir. Je suis très content d’enregistrer les multiples développements et nouveautés de ce 5ème congrès. Je m’en réjouis et bravo à la Société».
Hocine Kedadria
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