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Revue de presse

Insuffisance rénale : une maladie feutrée !

La nouvelle république | Algérie | 09/09/2009

Pourtant, en l’absence du traitement, les maladies du rein peuvent conduire à une insuffisance rénale chronique nécessitant, en phase terminale, la mise sous dialyse ou la greffe du rein. Prévention et diagnostic précoce constituent aujourd’hui les meilleures armes pour combattre ce problème majeur de santé publique.

Le rein : station d’épuration du corps

Quelle injustice cette maladie qui nous atteint et ne nous lâchera plus, en obscurcissant à jamais l’horizon de notre existence. Pour vivre avec, rester responsable, actif dans notre vie professionnelle et familiale, il va falloir nous combattre tout le temps. Pour ce faire, il est indispensable de savoir de quoi on est atteint et qu’on accepte d’être un des acteurs de combat qu’il faudra mener des années durant afin de freiner l’évolution de notre maladie et accepter notre nouvelle existence.

Que font nos reins ?

En forme d’haricot, nos reins situés de part et d’autre de la colonne vertébrale, mesurant 12 centimètres sur 6 chacun et pesant autour de 150 grs assurent une fonction principale qui consiste à éliminer du sang les déchets provenant du fonctionnement des cellules. Ils régulent aussi la quantité d’eau et de sels minéraux présente dans le corps et préserve ainsi le «milieu intérieur». Enfin, ils produisent de nombreuses hormones régulant certaines fonctions métaboliques, comme la pression artérielle, l’absorption digestive de calcium ou la production de globules rouges.

Lorsque nos néphrons, unité structurale et fonctionnelle de notre rein permettant la formation d'urine, sont détruits progressivement et de manière irrémédiable, il sera question d’une perte irréversible des fonctions de notre rein et donc une insuffisance rénale chronique.

Qu’est qu’une insuffisance rénale chronique (IRC) ?

Au tout début d’une IRC, souvent on ne remarque aucun signe à part une fatigue excessive à l’effort, un manque d’appétit ou encore le besoin d’uriner plusieurs fois dans la nuit. Plus tard, on ressentira, en plus de la fatigue toujours présente, des troubles digestifs, des crampes, des impatiences dans les jambes et surtout la nuit, amaigrissement et des troubles de sommeil. Des complications peuvent y intervenir. On citera à titre d’exemple des complications cardiaques surtout si l’on est fumeur, altération des fonctions sexuelles, des hémorragies digestives en rapport avec une gastrite ou un ulcère gastrique. Pour évaluer le stade et la gravité de l’insuffisance rénale, les spécialistes se baseront sur les résultats de nos examens de sang et d’urine.

Les causes d’une IRC

Les causes d'insuffisance rénale peuvent toucher une structure précise du rein à un niveau ou à un autre du système de filtration, des artères aux tubes excréteurs de l'urine. On peut ainsi avoir des «glomérulonéphrites», des «néphrites interstitielles», des «tubulopathies».
L'origine même de ces lésions peut être infectieuse, immunitaire ou toxique. Il peut également s'agir de maladies générales comme le diabète ou l'hypertension artérielle ou un état de choc avec baisse prolongée de la tension artérielle. Et plus rarement, une maladie kystique des reins ou une malformation congénitale des voies urinaires. A mettre à-part, l'insuffisance rénale dite «fonctionnelle», qui ne résulte que d'une diminution par déshydratation de la quantité de liquides de l'organisme, qui a forcément pour conséquence une chute naturelle de l'activité des reins. Cette insuffisance rénale est réversible dès que la déshydratation est corrigée.

Traitement d’une IRC

Parmi les fonctions du rein, certaines sont vitales : l’élimination des déchets toxiques et le maintien de l’équilibre hydro-électrolytique. Lorsqu’une IRC arrive au stade terminal, il est indispensable de suppléer les fonctions rénales défaillantes par la dialyse ou la greffe rénale.

La dialyse

Elle épure le sang à travers d’une membrane semi perméable grâce à des échanges entre le sang et un liquide de dialyse contenant des électrolytes à une concentration voisine de celle du plasma.

Dans le cas de l’hémodialyse, on prélève le sang par ponction d’une veine du bras. Ce sang est conduit dans un tuyau jusqu’à une cartouche ou un dialyseur. Celui-ci contient de très nombreuses fibres qui font office de membranes semi perméable au travers desquelles se font les échanges entre le sang et le dialysat. A la sortie du filtre, le sang épuré est restitué par l’intermédiaire d’une seconde ponction veineuse. Dans le cas de la dialyse péritonéale, on introduit deux litres de dialysat dans l’abdomen par l’intermédiaire d’un petit tuyau (cathéter). Le péritoine fait office de membrane semi perméable naturelle. Là les échanges ont lieu entre le sang des vaisseaux du péritoine et le dialysat. Après quelques heures, on vide l’abdomen puis on l’emplit à nouveau.

La greffe d’organe

Il s'agit d'une opération chirurgicale lors de laquelle un rein en bonne santé provenant d'une personne est greffé à une autre personne dont les reins ont cessé de fonctionner. Le greffe permet de libérer le malade de la dialyse et de retrouver les hormones déficitaires. Tout malade dont les reins ont cessé de fonctionner définitivement est un candidat potentiel à la transplantation.

On estime aujourd'hui qu'il existe très peu de contre indications définitives à la transplantation rénale. En particulier, on sait qu'elle améliore sensiblement non seulement la qualité de vie, mais aussi l'espérance de vie, y compris chez des patients âgés (il n'est plus rare de voir des malades greffés à un âge avancé, parfois supérieur à 80 ans).
Cependant, Il n'y a pas vraiment de règle en matière d'âge. Les greffes chez les jeunes enfants sont très bien maîtrisées. Dans l'autre sens, les personnes âgées de 80 ans, et plus parfois, peuvent prétendre selon certaines conditions à ce type d'opération.
L'âge moyen des receveurs de rein augmente d'ailleurs régulièrement.
Pour les donneurs comme pour les receveurs, les médecins auront plus tendance à parler d'âge «biologique», c'est à dire l'état de santé du patient et seuls des examens approfondis pourront permettre aux équipes médicales de se prononcer.

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