Il a été relevé, à ce propos, que le dépistage de ces pathologies demeure insuffisant d’où des complications chez les patients atteints d’artériopathies.

Les centres de traitement et les praticiens spécialisés ainsi que les produits consommables et la disponibilité du sang en cas d’intervention chirurgicale sont également insuffisants par rapport à la demande, a-t-on souligné.

Pas moins de dix communications traitant de deux thèmes principaux, à savoir les artériopathies et le fibrome utérin et les possibilités thérapeutiques de leur prise en charge en Algérie ont été présentées lors de cette journée scientifique. Interrogée sur les meilleurs moyens de prévenir ces pathologies, notamment l’artériopathie, le docteur Y. Bouacha du service endocrinologie de l’hôpital Ibn Sina, relevant du CHU de Annaba, a estimé qu’il existe des moyens simples afin d’éviter ces maladies graves, notamment en ce qui concerne les sujets atteints de diabète et de maladies cardiovasculaires provoquant des artériopathies entraînant des complications pouvant aller jusqu’à l’amputation des membres inférieurs.

Ces moyens, explique-t-elle, résident dans la lutte contre le tabagisme, la pratique régulière d’exercices physiques et le suivi d’un régime alimentaire équilibré.

Entre spécialistes

Cette rencontre scientifique qui s’est déroulée à la clinique Les Jasmins a regroupé tous les spécialistes de la chirurgie, ces derniers ont traité dans la matinée le thème des artériopathies et celui du fibrome utérin dans l’après-midi.

Selon le président de l’organisation de cette journée, le radiologue, Dr Bouchareb Med, la première cause de mortalité est l’accident cardio-vasculaire qui est également la première cause de handicap majeur.

Pour lutter contre cette pathologie et la prise en charge des artériopathies en Algérie, le Dr Bouchareb a affirmé qu’en dépit des cotisations des citoyens dans les caisses, ils rencontrent une grosse défaillance dans le sens où les malades ne bénéficient pas de prise en charge par la CNAS ! Notre rôle primordial est de rapprocher le secteur public du secteur privé afin de trouver une solution urgente, a souligné le Dr Bouchareb.

Puis dans l’après-midi, le traitement endo-vasculaire, embolisation du fibrome utérin» a été longuement débattue par les chirurgiens spécialistes.

B. GUETMI