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El Moudjahid | Algérie | 09/07/2006
Première du genre, cette opération chirurgicale fut réalisée mardi dernier,
lorsqu’une mère décide d’offrir son rein à son fils malade et âgé de 13 ans
et demi. Même si un temps a été consacré à l’exploitation et aux investigations,
le choix de la date pour effectuer un tel acte se voulait une manière de marquer
la célébration de la fête de l’Indépendance et de signifier une aptitude professionnelle
aujourd’hui encouragée par un effort d’investissement et une volonté politique.
Absolument, l’inauguration de ce nouveau pavillon fut une opportunité pour les
chirurgiens d’afficher leurs ambitions et le désir particulièrement de leur
concrétisation. Et ils ne se sont guère empêchés d’exposer le projet de cette
expérience en question pour trouver toute l’aide du ministre de la Santé, présent
sur les lieux et attentifs à de telles préoccupations.
Dans un message qu’il a adressé à l’équipe médicale, le membre du gouvernement, M. Amar Tou a ainsi exprimé toute sa gratitude d’autant plus, a-t-il précisé, que l’accomplissement d’un tel acte intervient à l’occasion de la commémoration d’un événement historique pour aussi signifier l’évolution d’un secteur et le progrès enregistré à la faveur de cette ère nouvelle, l’ère des valeurs et de la modernité... Bref, le service de chirurgie infantile s’est transformé en une véritable ruche bourdonnante ces derniers jours face à l’exploit de cette intervention à l’impact certain dans la relance de toute activité médicale au niveau du CHU. Après cinq jours de l’intervention, le professeur Acimi, qui respire enfin, se laisse à des commentaires et à l’évaluation de tout le parcours de la préparation.
«Je ne pouvais me prononcer face à la complexité de cet acte qui a nécessité du temps, des moyens et un plateau technique assez spécifique. Je remercie d’ailleurs au passage quelques organisations d’exploration d’Oran et d’Alger à l’image de l’Institut Pasteur d’Oran et l’équipe belge dans le prélèvement sur cœlioscopie...», affirme avec modestie et reconnaissance pour la collaboration de l’ensemble des partenaires.
Le professeur Acimi compte garder ou maintenir le même niveau et développer graduellement la technique. Après un passage au niveau de plusieurs structures relevant de la wilaya d’Oran, ce chirurgien met son capital expérience à la disposition et au service de l’enfant, symbole de l’innocence pour soulager une frange de la population et arrêter ses souffrances. Selon les informations recueillies, l’enfant opéré retrouve progressivement le rythme de fonctionnement de l’ensemble des organes de son corps au grand bonheur de sa famille et de l’équipe médicale.
L’effet d’un acte chirurgical
Réceptionné il y a moins de six mois, le service de chirurgie infantile fait déjà parler de lui grâce à la compétence de son encadrement médical, qui vient de s’illustrer par le lancement d’une technique pour le moins nouvelle au plan national : la greffe rénale pédiatrique. Pour une première, cela a été une grande réussite, ce qui peut motiver davantage ces chirurgiens à persévérer dans l’innovation et la recherche.
La voie semble être sans doute ouverte pour le développement d’une activité
médicale et la progression scientifique face à la détermination des médecins
et à une volonté politique traduite déjà par un effort d’investissement sur
le secteur souvent d’une rare consistance. C’est dire tous les moyens offerts
aujourd’hui au niveau de ce secteur en phase de refonte pour, notamment, son
humanisation et sa moralisation, d’où le souci de perfectionner une gestion
et d’harmoniser un fonctionnement.
Et cette notion de gestion constitue la préoccupation majeure du premier responsable
de ce département qui, en sillonnant le territoire national et en inspectant
l’ensemble des infrastructures sanitaires, tente efficacement d’apporter des
correctifs et rationaliser au mieux un fonctionnement. Au-delà d’ailleurs des
imperfections qui subsistent, des progrès sont accomplis au quotidien dans la
perspective de valoriser un investissement et de réhabiliter une activité médicale
dans tous ses compartiments.
De telles alternatives sont, a priori, faciles à atteindre d’autant plus que toutes les conditions sont remises pour soutenir ces actions de modernisation d’un secteur vital et renfermant en son sein des potentialités énormes ; voire extraordinaires. Des actions de modernisation plus que jamais perçues à travers la dynamisation d’un processus d’équipement des structures et d’amélioration de la prise en charge des malades et de nature à rétablir une confiance. L’acte chirurgical accompli ces derniers jours au niveau du CHU de Sidi Bel-Abbès a eu son effet pour au moins sommer les gestionnaires à accompagner les médecins dans leur esprit d’initiative et d’entreprise et à être au même diapason d’une vision du secteur et au même rythme d’un ministre...
A. Berraho
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