Octroyée sur la base de 15 % de la masse salariale, la prime de performance en question «ne serait pas calculée selon le chiffre réel de la masse salariale du personnel du CHUC», estiment les syndicalistes du SAP.

A ce propos, on relève que «des collègues en activité dans le secteur à Béjaïa, Touggourt, Oran,..., sont mieux payés que les paramédicaux du CHUC !». Le secrétaire général de la section du SAP signalera que leur revendication sur ce registre «n'est aucunement une demande de charité, ou autre aumône, ce n'est qu'un droit élémentaire accordé par la réglementation aux corps spécifiques du secteur de la Santé». Haussant le ton, les syndicalistes menacent «d'aller vers des actions de protestation dans les prochains jours si le taux de la prime en question n'est pas révisé à la hausse». Contacté par nos soins, le directeur général du CHUC souligne qu'il ne fait «qu'appliquer à la lettre la réglementation en matière de calcul de cette prime». Outré par cette réaction «déplacée» du SAP, ce dernier confiera que «ses portes n'ont, pourtant, jamais été fermées au dialogue, et que des explications convaincantes ont été données sur ce sujet aux syndicalistes»... estimant «qu'on serait mieux avisé de s'occuper sérieusement de la prise en charge du malade».

Par A. Zerzouri